Canton de Berne: Des supporters du FC Zurich condamnés

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Canton de BerneDes supporters du FC Zurich condamnés

Des hooligans avaient attaqué un train spécial convoyant des fans du FB Berne en 2017. Le chef du train lui-même avait été matraqué. Ils écopent d’amendes allant jusqu’à près de 17’000 francs.

Photo d’illustration.

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KEYSTONE

Un tribunal bernois a condamné vendredi trois supporters présumés du club de football du FC Zurich à des peines pécuniaires avec sursis. La juge unique a estimé qu'ils avaient participé à l'attaque d'un train spécial transportant des fans du club bernois des Young Boys lors d'une halte en 2017 à Herzogenbuchsee (BE).

Les peines pécuniaires s'élèvent entre 12'000 et 16'900 francs avec sursis pendant trois ans. Les trois accusés devront par ailleurs s'acquitter d'amendes de 2700 à 4200 francs.

Ils ont été reconnus coupables de violence et menace contre les autorités et les fonctionnaires et d'émeute, mais aussi d'avoir traversé les voies de chemin de fer. L'un des prévenus a en outre été reconnu coupable d'infraction à la loi fédérale sur les armes pour avoir porté une matraque interdite. Un 4e accusé a été acquitté.

Ce train spécial acheminait des supporters du club bernois à Zurich. C'est lors d'une halte à Herzogenbuchsee que des individus masqués se sont précipités vers le train pour chercher la confrontation avec les supporters du club des Young Boys.

Mais le mécanicien a remis le train en marche, empêchant ainsi les fauteurs de troubles de monter. Ceux qui étaient déjà dans les wagons ont tiré le frein d'urgence et ont sauté du train après avoir commis des déprédations. Le chef de train a été blessé par un coup de matraque.

Photos sur Internet

Pour identifier ces individus, la police avait publié sur Internet les photos non floutées de hooligans présumés du club zurichois. Des images prises peu après les faits par les caméras de surveillance de l'aire autoroutière de Kölliken (AG) ont également permis de confondre certains des protagonistes.

Lors de leur audition, les accusés ont pour l'essentiel refusé de s'exprimer devant la juge unique du Tribunal régional. Dans leurs plaidoires, les avocats ont contesté la présence de leurs clients sur les lieux de l'attaque du convoi et réclamé l'acquittement. Le Ministère public avait requis des peines de prison de 6 à 10 mois assorties du sursis.

(ATS/NXP)

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