FootballDjokovic n'a pas porté chance au Servette FC
Servette, sous le regard de Novak Djokovic présent dans les tribunes du Stade de Genève, s'est incliné face à Vaduz (2-3) et voit s'éloigner ses rêves de promotion en Super League.
Les chances de promotion s'éloignent pour le Servette FC, battu chez lui par le leader de la Challenge League Vaduz, sur qui il compte désormais onze longueurs de retard avec un match en moins. Sous les yeux de Novak Djokovic, venu soutenir son ami d'enfance Neven Markovic, les Genevois ont perdu 3-2 en clôture de la 21e journée.
Balayé la semaine passée par Schaffhouse, le SFC était revenu à un système (le 4-2-3-1) qui avait fait ses preuves l'automne dernier. Un signe que l'entraîneur sous tutelle Jean-Michel Aeby a quelque peu repris la main par rapport à son omnipotent directeur sportif Pascal Zuberbühler.
Un retour d'abord payant puisque les Grenat ont rapidement pris les devants, grâce à une splendide percée de l'excellent Doumbia et au geste juste de Jocelyn Roux à la finition (9e). Mais, trahi par les lacunes effarantes - surtout Korede et Mfuyi - d'une défense privée de Dams et Sauthier, Servette a courbé deux fois l'échine avant la pause, devant Schürpf (29e) et Cecchini (45e).
Entreprenants au retour des vestiaires, les Genevois ont été récompensés à la 57e par l'égalisation de Tréand, lequel avait manqué un penalty à la 42e. Une joie de courte durée puisque Neumayr, contrairement au Français, ne manquait pas le coche aux onze mètres après une faute du portier Müller sur Sutter (65e).
A noter que l'habituelle doublure du gardien grenat, Joao Barroca, n'était pas sur la feuille de match car en partance pour Lausanne-Sport sous la forme d'un prêt.
S'il veut retrouver la Super League en juillet, le SFC est donc condamné à réaliser une fin de championnat parfaite, tout en espérant que ses adversaires craquent.
L'histoire récente doit au moins avoir appris aux Servettiens qu'il faut y croire jusqu'au bout. Ils avaient en effet accusé 14 points de retard à sept journées du terme de la saison 2010/11 mais avaient quand même fini par être promus. Le miracle se répétera-t-il? La formation de Jean-Michel Aeby le saura dans seize matches.