Doc Gynéco: des violences perpétrées dans «un moment d’égarement»
Maintenu en garde à vue suite à des faits de violences conjugales survenus le 10 mars, le rappeur aurait reconnu en partie les faits devant les enquêteurs.

Doc Gynéco a interpellé par la police puis placé en garde à vue mercredi 10 mars en soirée.
Jeudi 11 mars, Doc Gynéco a fait les gros titres suite à son placement en garde à vue pour des faits de violences conjugales. Lors de leur intervention, la veille, les policiers du commissariat du XVIIIe arrondissement de Paris avaient d’emblée constaté que la compagne de l’artiste présentait un œdème à l’œil.
Elle leur avait alors révélé avoir reçu «quatre gifles» à la suite d’une dispute sur fond de jalousie, comme le rapporte encore vendredi «Le Parisien», citant des sources policières. La compagne du chanteur a été hospitalisée dans la foulée.
Une «bêtise»
De son côté, Doc Gynéco n’avait pas opposé de résistance lors de son interpellation. Depuis, l’artiste, Bruno Beausir de son vrai nom, aurait, selon «Le Parisien», «reconnu en partie les violences», et qualifié son geste de «bêtise» survenue dans «un moment d’égarement».
Une «bêtise» qu’il devra bientôt expliquer devant la justice et le public, comme l’a reconnu son avocat, maître Jonathan Khalifa. «Le temps des explications de mon client devant la justice viendra et je ne doute pas que cet homme viendra s’expliquer publiquement, a-t-il fait savoir. À ce stade, il faut rappeler qu’il reste présumé innocent. Le tribunal médiatique ne doit pas se substituer à la justice.»