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AlimentationDu pain issu d'organismes génétiquement modifiés

Désormais, l'utilisation d'une enzyme, obtenue au moyen de bactéries dont le génome a été trafiqué, est autorisée en Suisse.

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Communiqué
On pourra utiliser une enzyme issue de bactéries génétiquement modifiées pour la fabrication de certains types d'aliments comme le pain.

On pourra utiliser une enzyme issue de bactéries génétiquement modifiées pour la fabrication de certains types d'aliments comme le pain.

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L'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) autorise l'utilisation de l'auxiliaire technologique «amylase maltogène» dans la fabrication de certaines denrées alimentaires. Cette enzyme est obtenue au moyen de bactéries génétiquement modifiées.

Selon son communiqué, pour l'office fédéral la protection des consommateurs est garantie lors de la fabrication de denrées alimentaires avec de l'amylase maltogène. L'OSAV a examiné les informations sur la sécurité de cette enzyme et a estimé que son utilisation ne présente pas de dangers pour la santé. Il autorise donc son utilisation jusqu'en 2025. Cette enzyme est proposée à la vente sous les noms de marques Novamyl® et Maltogenase®.

Utilisation en Europe

Novamyl® a déjà été autorisé par les autorités compétentes au Danemark en 1992 et en France en 1993. Dans les autres pays de l'Union européenne, son utilisation est admise sans autorisation. En Suisse, les produits obtenus au moyen de micro-organismes génétiquement modifiés ne peuvent être utilisés que s'ils ont été préalablement autorisés par la Confédération. La dernière autorisation de ce type a été délivrée en 2012.

L'amylase maltogène est utilisée dans la fabrication du pain et d'autres produits de boulangerie. Elle réduit la cristallisation de l'amidon dans la mie de pain et ralentit ainsi son rassissement. Cette enzyme peut aussi être utilisée pour produire du sirop de malt à partir d'amidon liquéfié. Les amylases sont des enzymes produites naturellement par de nombreux micro-organismes, plantes et animaux. Les amylases ainsi que d'autres enzymes dégradent l'amidon d'origine végétale présent dans la nourriture.

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