Elle s'appelle Nai Mai Cho, elle a 26 ans et – Dieu merci – elle n'est pas près de retrouver du travail dans son domaine. La semaine dernière, cette assistante infirmière de Portland, aux Etats-Unis, a goûté aux «joies» de la prison après avoir mis en ligne une image du derrière d'un de ses patients en fin de vie, accompagnée de commentaires dégradants.

Rapportée par Oregonlive.com, l'arrestation de l'indélicate a été rendue possible par une de ses collègues, qui a identifié la victime à un bandage qu'elle portait sur ses escarres. La collègue a ensuite dénoncé Nai Mai Cho à sa hiérarchie. Avant cette image, l'assistante infirmière avait uploadé des documents du même genre, certains montrant les tristes conséquences de l'incontinence, depuis le mois d'avril.

La coupable a passé huit jours en prison, elle est désormais en libération conditionnelle. Elle devra accomplir des travaux d'intérêt général. Surtout, la justice a décidé de la sevrer de Facebook et des autres réseaux sociaux pour un bon bout de temps. Et elle ne pourra plus jamais travailler en tant qu'infirmière dans son pays.

Selon la justice, la sanction doit rappeler que les internautes sont responsables de ce qu'ils mettent en ligne, même si Nai Mai Cho nie avoir elle-même pris les photos.

Ironie de l'histoire, la justice exige d'elle une lettre d'excuse à sa dernière victime. Morte en décembre, cette dernière ne pourra pas la lire.