«Je ne sais pas pourquoi je vais si vite ici. Cela doit être le bon air des montagnes !» Avec son délicieux accent canadien, Erik Guay rigole à l'heure des explications. «Aujourd'hui, j'ai pris du plaisir à skier et cela s'est retrouvé à l'arrivée. Mais ne vous inquiétez pas trop votre Didier sera encore là demain même si j'espère bien lui jouer un mauvais tour comme l'année passée.»

Didier Cuche avait lui aussi le sourire au terme de ce second entraînement disputé sous un ciel gris et surtout une température printanière. «Ils ont fait un sacré travail pour sortir la neige et nous proposer un tracé correct. Cela tape encore et cela ne va pas changer ces prochains jours. Mais il y a du répondant sous les pieds ce qui est indispensable pour une Coupe du monde. Mon seul souci tient à la météo. Ce ne sera pas un cadeau de partir après le dossard 15 surtout si la pluie s'en mêle. Il m'appartiendra de skier de la plus fine des manières pour concrétiser l'excellence du travail de Chris Krause mon serviceman qui travaille comme un fou.»