Alors que l'entraîneur chilien, pressenti en Angleterre à Manchester City, s'apprête à vivre samedi son dernier match avec les Andalous à l'occasion de l'ultime journée de championnat d'Espagne contre le FC Barcelone, il est revenu sur ses deux ans et huit mois passés à Malaga. "Je pense que ces trois années ont été très bonnes malgré les difficultés que nous avons dû surmonter", a jugé Pellegrini. Avant de se livrer à des critiques sur la gestion du club lors de cette dernière saison. "Je remercie le propiétaire (le cheikh Abdullah Al-Thani) pour la confiance qu'il m'a accordée, mais sportivement Malaga n'a pas pris le meilleur chemin. Et je ne pouvais pas continuer à en faire partie", a estimé Pellegrini. "Je leur avais demandé qu'après les départs de Cazorla et Rondon (l'été dernier), ils ne continuent pas à démanteler l'équipe. C'est que, après ces deux joueurs, d'autres comme Toulalan, Joaquin, Demichelis ou Baptista allaient être vendus (...) Je reconnais qu'ils m'ont écouté, même si le projet a été définitivement coulé par le transfert de Monreal au mercato hivernal", a analysé le coach des Ciel et Blanc. Après un important recrutement en 2011-2012, le cheikh Abdullah Al-Thani avait en effet décidé de couper les vivres cette saison. Le club andalou est d'ailleurs toujours dans l'attente d'un jugement du Tribunal arbitral du sport (TAS) sur une interdiction de compétition européenne pour une saison que lui a imposée l'UEFA en décembre pour des impayés de salaires. "Je quitte le championnat espagnol avec le regret de n'avoir gagné aucun titre, surtout quand j'étais à Madrid", a conclu le technicien chilien qui, au cours de ses neuf saisons en Espagne a successivement entraîné Villarreal, le Real Madrid et Malaga. cle/ig