FiscalitéFaudra-t-il taxer un jour les robots?
Comment compenser les pertes d'emplois à venir en raison du développement de l'intelligence artificielle? Le professeur Xavier Oberson imagine un nouveau type de fiscalité.
- par
- Christine Talos

Xavier Oberson estime qu'il faudra bien compenser les pertes d'emplois que va provoquer le développement de la robotisation.
L'arrivée des robots et de machines intelligentes touche aujourd'hui tous les domaines d'activités. Mais cette robotisation, si elle va entraîner sans doute la création de nouveaux métiers, risque aussi de contribuer à la suppression de nombreux emplois. Un thème qui passionne l'avocat et professeur de droit à Genève Xavier Oberson qui estime qu'un jour, il faudra imposer les robots.
Interrogé lundi dans le journal Le Temps, il argumente qu'un robot remplace un être humain et qu'il prend une ou plusieurs places de travail. «Qui sait, peut-être certains robots vont peu à peu gravir les échelons de la hiérarchie. Il semble que nous sommes vraiment en train de franchir un seuil», imagine-t-il.