CatalogneFeu vert des radicaux à l'élection de Joaquim Torra
Le candidat séparatiste à l'élection à la présidence de la Catalogne a reçu le feu vert de la frange radicale des indépendantistes catalans.

Joaquim Torra, un éditeur de 55 ans, a été choisi par Carles Puigdemont qui s'est exilé après la proclamation d'indépendance des députés séparatistes catalans le 27 octobre dernier.
La frange radicale des indépendantistes catalans a donné dimanche son feu vert à l'élection à la présidence de la Catalogne d'un candidat séparatiste. Joaquim Torra a par conséquent toutes les chances d'être élu lundi à ce poste.
Le petit parti d'extrême gauche Candidature d'unité populaire (CUP) a annoncé que ses quatre députés au parlement régional s'abstiendraient lors du second vote d'investiture agendé lundi. Conséquence: «Quim» Torra, le candidat choisi par l'ancien président catalan en exil Carles Puigdemont, devrait normalement être élu à la majorité simple de 66 députés régionaux contre 65.
«La CUP ne bloquera pas la formation d'un nouveau gouvernement, en maintenant ses quatre abstentions», a annoncé dans un communiqué la formation anticapitaliste après avoir consulté ses militants lors d'une réunion dimanche au nord de Barcelone. Ces quatre députés s'étaient abstenus au premier tour samedi, privant le candidat indépendantiste de la majorité absolue requise de 68 députés.
Joaquim Torra, un éditeur de 55 ans, a été choisi par Carles Puigdemont qui s'est exilé après la proclamation d'indépendance des députés séparatistes catalans le 27 octobre dernier. Le gouvernement espagnol avait immédiatement destitué le gouvernement régional catalan et convoqué de nouvelles élections, où les séparatistes ont conservé en décembre dernier une mince majorité.
Une fois élu, Joaquim Torra, dit «Quim», pourra former son gouvernement, ce qui entraînera automatiquement la levée de la tutelle de Madrid sur cette région de 7,5 millions d'habitants.
Dans son discours d'investiture samedi, il a promis de «travailler sans relâche» pour l'indépendance de la Catalogne et de faciliter au plus tôt le retour au pouvoir de Carles Puigdemont, qui est selon lui «le président légitime».