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footFifa - Priorités de Blatter: mode d'attribution du Mondial, lutte contre le racisme

PORT-LOUIS (Île Maurice), 27 mai 2013 (AFP) - Le président de la Fifa Joseph Blatter a fixé lundi les caps pour le Congrès de son instance qui se réunit vendredi à l'Île Maurice, entre mode d'attribution du Mondial, parité et lutte contre le racisme.

Blatter, qui avait fait voter en 2011 le principe d'un changement du mode d'attribution des Coupes du monde, est optimiste quant à son inscription définitive dans les statuts, ce que doit examiner le Congrès à l'Île Maurice (ouverture jeudi, sessions vendredi). "Les choses sont assez claires, désormais, confie-t-il sur le site de la Fifa. À l'avenir, le choix du pays hôte reviendra au Congrès (209 fédérations) et non plus au Comité exécutif (collège restreint de votants)". Cet amendement, s'il est voté par le Congrès, entrerait ainsi en vigueur le 31 juillet 2013. "C'est l'une des évolutions les plus importantes du processus de réforme, souligne le dirigeant suisse. Par ailleurs, j'ai déjà eu l'occasion de dire que nous avions sans doute fait une erreur en regroupant l'attribution des deux prochains tournois (2018 à la Russie, 2022 au Qatar). Blatter fixe un autre objectif au Congrès de l'Île Maurice: "adopter une résolution contre le racisme et toute forme de discrimination. C'est vital. Elle devrait avoir un caractère contraignant pour chaque fédération". "Pour combattre la discrimination, nous avons toujours misé sur l'éducation, développe-t-il. Aujourd'hui, nous devons également renforcer les sanctions. À mon sens, les amendes ne sont pas suffisamment dissuasives. Je pense que les déductions de points ou l'exclusion d'une compétition seraient plus efficaces." "La question des matches truqués" sera également l'objet "d'une attention particulière de la part du Congrès", selon lui. "Ce fléau n'est pas une question de société. C'est l'affaire du football, insiste-t-il. Nous allons devoir livrer un rude combat. Pour cela, la solidarité au sein de la communauté du football et le soutien des autorités publiques doivent être plus forts que jamais". "La proposition d'assurer une meilleure représentation des femmes dans le comité exécutif me semble également un pas dans la bonne direction", conclut-il. pgr/ig

(AFP)

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