Asile: Fribourg peut avancer avec le centre de Grolley

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AsileFribourg peut avancer avec le centre de Grolley

La préfecture a validé mardi le projet de centre d'hébergement pour requérants au château de Rosière.

La maison Notre-Dame du Rosaire devrait accueillir des requérants d'asile.

La maison Notre-Dame du Rosaire devrait accueillir des requérants d'asile.

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Le Conseil d'Etat fribourgeois peut aller de l'avant avec son projet de centre d'hébergement pour les requérants d'asile à Grolley (FR). La préfecture a donné mardi son feu vert au logement de requérants dans un château du 19e siècle.

«La décision de la préfecture de la Gruyère, parvenue à l'évêché aujourd'hui (mardi, ndlr), permet l'implantation d'un centre d'hébergement de requérants d'asile au Château de Rosière (Grolley), a indiqué dans un communiqué l'Evêché de Lausanne, Genève et Fribourg. Ce dernier chapeaute la Fondation Notre-Dame de la Nativité, propriétaire du château, qui a proposé de le louer à l'Etat.

Le Conseil d'Etat a décidé de ne pas donner suite à la pétition d'opposants à cet hébergement. La recherche d'hébergements collectifs est difficile, et débouche rarement sur des sites aussi bien adaptés au besoin que le château de Rosière, explique l'exécutif dans sa réponse aux opposants, rendue publique mardi.

«La solidarité s'impose»

La pétition déposée mi-août comptait 752 signatures. Ses auteurs demandaient d'étudier d'autres projets pour ce site, considéré exceptionnel par sa beauté, son histoire et sa situation. Ils mentionnaient la possibilité d'y installer d'autres projets sociaux, par exemple une structure pour les personnes âgées ou pour les jeunes handicapés.

La situation des migrations est devenue particulièrement préoccupante dans toute l'Europe et la solidarité s'impose face aux drames humanitaires qui se jouent chaque jour, souligne le Conseil d'Etat. Celui-ci constate que ce sentiment de solidarité s'exprime de plus en plus au sein de la population fribourgeoise.

De son côté, l'évêque de Lausanne, Genève et Fribourg Charles Morerod a rencontré l'un des instigateurs de la pétition et entendu les craintes selon lesquelles l'Eglise manquait de projets sociaux destinés à des personnes issues de Suisse.

(ats)

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