Sérénité, calme, tranquillité, zénitude, peinardise, etc. Tels sont les mots d'ordre articulés par le capitaine Gökhan Inler en amont du capital Albanie - Suisse de vendredi soir à Tirana (20h30, en direct sur «LeMatin.ch»). Ça tombe bien: le milieu de Naples, avec son look de jeune bonze et son débit de vieux sage, ressemble lui-même à un sphinx.

Branché sur le contexte potentiellement agité de la rencontre, il répond, à deux de tension: «On est super tranquilles, on se prépare bien et jusqu'ici, tout se passe parfaitement.»

Et ses six coéquipiers aux origines albanaises, comment vivent-ils l'immersion à Tirana? «Ils sont calmes et concentrés, c'est ce qu'il faut. Ils savent de quoi il s'agit, ce sera un match très spécial pour eux, comme on l'a déjà vu l'automne dernier à Lucerne (ndlr: victoire 2-0 lors du match aller). Ce soir-là, cela n'avait pas été évident, mais ils avaient réussi à rester focalisés sur le terrain. Avec cette expérience-là en plus, il n'y a pas de raison pour qu'ils se laissent perturber.»

A observer le «Cap'tain», rien ni personne ne semble donc en mesure de contrecarrer les desseins brésiliens de cette Nati. «Ce n'est pas encore fait, prévient-il toutefois. Nous allons au devant d'un match compliqué, face à une formation difficile à manœuvrer, qui va tout faire pour gagner et rester dans la course.»

Voilà pour les précautions de rigueur. Gökhan Inler n'a pas envie d'en dire beaucoup plus. Alors il se lève et puis s'en va. Calme, zen, serein, tranquille, peinard...