Basket - NBAGolden State ne redoute pas les fantômes de 2016
Les Warriors, battus par Cleveland l'an dernier après avoir mené 3-1 en finale, sont dans une bien meilleure position.

Le match 4 a donné lieu à une légère altercation entre LeBron James et Kevin Durant.
Après sa déroute à Cleveland (137-116) vendredi, Golden State peut empocher le titre NBA dans sa salle la nuit prochaine: en 2016, dans la même situation, les Warriors s'étaient inclinés à Oakland et ne s'en étaient pas remis, mais ils sont persuadés qu'il en sera autrement cette fois.
«On est dans une bien meilleure position qu'il y a un an, l'équipe est en bonne santé et on a Kevin Durant», a insisté Steve Kerr en conférence de presse. «On est dans la position où on voulait être, on a gagné nos deux matches à domicile et on en a remporté un à Cleveland, on peut en finir (lundi), mais il faudra mieux jouer que vendredi», a poursuivi l'entraîneur des Warriors, en référence au match 4.
«Le passé est le passé, on ne pense absolument pas à la finale 2016», a renchéri son meneur Stephen Curry. Il y a un an, Golden State menait trois victoires à une, déjà face à Cleveland, mais avait perdu la finale (4-3) en concédant trois défaites de suite, dont deux à domicile. Les Warriors avaient disputé le match 5 à domicile sans Draymond Green, suspendu, et Stephen Curry était diminué depuis le 1er tour des play-offs par une blessure à un genou.
«Un combat acharné»
Steve Kerr a par ailleurs balayé l'idée selon laquelle la défaite de vendredi, la première depuis le début des play-offs 2017 après quinze victoires consécutives, allait l'inciter à procéder à de nombreux changements.
«Que notre bilan soit de 15-1 ou de 15-6 ne change rien à notre façon de jouer ou d'aborder ce match. On a tout simplement mal joué (vendredi). On n'a bien pas défendu, la communication n'a pas été bonne sur le terrain, on leur a laissé trop d'espaces et trop de temps pour qu'ils prennent leurs shoots à trois points et contre une équipe aussi bonne cela ne pardonne pas», a-t-il constaté.
Kevin Durant a de son côté estimé que ce match 5 allait être «un combat acharné»: «Ce qu'on veut, c'est jouer un bon match, cela devrait un match très intéressant, mais il faudra être plus intelligent et jouer avec plus d'intensité» que vendredi, a-t-il prévenu.
«La pression est sur eux»
«Golden State a la pression, pas nous», a insisté l'ailier de Cleveland Richard Jefferson dimanche à la veille du match 5, en rappelant que Golden State était le grand favori pour le titre depuis le recrutement de Kevin Durant.
«Pourquoi la pression serait sur nous? Golden State a fini la saison régulière (en 2015-16) avec 73 victoires et ils ont recruté un ancien MVP», a-t-il expliqué en référence à Durant, élu meilleur joueur de la saison 2013-14.
«C'est clairement Golden State qui a la pression, nous, nous sommes les champions en titre, nous nous croyons capables de gagner à nouveau le titre, même si on n'a pas toujours très bien joué jusque là», a poursuivi Jefferson.