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Réseaux sociauxGoogle+ s'ouvre aux ados dès 13 ans

Google abaisse de 18 à 13 ans l'âge minimum requis pour s'inscrire à sa version de site communautaire Google+. Il s'aligne ainsi sur la pratique de son grand rival Facebook.

AFP

L'âge minimum pour s'inscrire sur Google+ passe de 18 à 13 ans, comme c'est déjà le cas sur Facebook.

Un des responsables de Google, Bradley Horowitz, a indiqué que Google ajoute parallèlement des garde-fous spécialement destinés à protéger les adolescents.

«Avec Google+, nous voulons aider les adolescents à construire des relations en ligne qui aient du sens», a-t-il dit sur son compte Google+. «Nous voulons aussi fournir des fonctionnalités qui favorisent la sécurité en plus de l'expression personnelle».

Google+ permet notamment d'organiser ses connaissances en différents cercles, par exemple «amis», «famille» etc., et Google+ leur demandera s'ils veulent vraiment que ce qu'ils écrivent soit accessible à des internautes ne faisant pas partie de leurs «cercles».

Surnoms autorisés

En outre, «par défaut, seuls les gens appartenant au cercle d'un adolescent pourront le contacter et il suffira d'un ou deux clics pour bloquer quelqu'un».

«Entre les solides protections pour l'utilisateur et des contenus destinés au public adolescent, nous avons l'espoir que les jeunes se sentiront chez eux (et s'amuseront) sur Google+», a ajouté Bradley Horowitz.

Mardi, Google avait déjà annoncé un assouplissement de sa politique concernant les noms des utilisateurs de Google+, autorisant l'utilisation de surnoms.

«Dans la semaine, nous rendrons possibles les noms alternatifs - qu'il s'agisse de surnoms, de noms de baptême ou de noms dans un autre alphabet», avait dit Bradley Horowitz. C'est faire «'un petit pas pour améliorer la façon dont on peut communiquer son identité sur Google+», avait-il dit.

Le directeur général de Google, Larry Page, a annoncé la semaine dernière que Google+, ouvert au public en septembre, avait plus de 90 millions d'utilisateurs. Facebook revendique plus de 800 millions d'utilisateurs actifs.

(AFP)

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