Politique: Gouvernement marocain: négociations fructueuses

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PolitiqueGouvernement marocain: négociations fructueuses

Le Maroc s'est accordé sur un nouveau gouvernement rassemblant six partis, au terme de 6 mois de pourparlers.

Lors d'une conférence de presse, le Premier ministre marocain, Saad-Eddine El Othmani, a assuré que les ministres seront désignés et que le programme du gouvernement élaboré très prochainement. (Image - samedi 25 mars 2017)

Lors d'une conférence de presse, le Premier ministre marocain, Saad-Eddine El Othmani, a assuré que les ministres seront désignés et que le programme du gouvernement élaboré très prochainement. (Image - samedi 25 mars 2017)

AFP

Après plus de cinq mois de blocage, les négociations pour la formation de la future majorité au Maroc ont finalement abouti, a annoncé samedi soir le premier ministre islamiste. Le nouveau gouvernement, composé de six partis, devrait être formé très rapidement, a-t-il ajouté.

Numéro deux du parti justice et développement (PJD, islamiste), qui avait remporté les législatives d'octobre, le premier ministre Saad-Eddine El Othmani avait été nommé mi-mars par le roi Mohammed VI, après le limogeage du premier ministre Abdelilah Benkirane, également patron du PJD.

Il avait immédiatement entamé des négociations avec les principales formations politiques représentées au parlement en vue de former un nouveau gouvernement de coalition et sortir de l'impasse.

Programme gouvernemental

La nouvelle majorité comprendra le PJD, son allié du parti du progrès et du socialisme (PPS, communiste), le rassemblement national des indépendants (RNI, libéraux), le mouvement populaire (MP), l'union constitutionnelle (UC) et l'union socialiste des forces populaires (USFP), a déclaré Saad-Eddine El Othmani.

«Une commission sera formée dès dimanche pour se pencher sur la désignation des ministres et l'élaboration du programme gouvernemental», a-t-il ajouté.

Le premier ministre a finalement accepté la présence de l'USFP au sein de la future coalition, une question jusqu'alors au coeur du blocage des négociations. Cette participation, à laquelle s'opposait catégoriquement Abdelilah Benkirane, était exigée par le nouveau patron du RNI, ministre sortant de l'agriculture Aziz Akhannouch et l'une des plus grosses fortunes du continent.

La nouvelle coalition s'appuiera sur 240 députés, sur les 395 du parlement, où le PJD compte à lui seul 125 sièges.

(ats)

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