SantéGrippe aviaire, pas de transmission interhumaine
Il n'y a pas de signe de transmission interhumaine entre les 14 personnes victimes en Chine du virus H7N9 de la grippe aviaire, a confimé vendredi à Genève un porte-parole de l'OMS.

Un kit de détection de la maladie.
Il est important de poursuivre les recherches auprès de quelque 400 contacts des malades.
«Nous avons 14 cas confirmés, dont six morts, dans une large zone géographique dans quatre provinces de l'est de la Chine sans lien apparent entre ces cas», a affirmé le porte-parole de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Gregory Hartl.
Plus de 400 contacts identifiés des malades sont suivis par les autorités chinoises. Jusqu'ici seule une de ces personnes a eu de la fièvre, mais elle peut avoir également été infectée directement par le virus, a indiqué le porte-parole de l'OMS.
Les enquêtes doivent se poursuivre, mais jusqu'ici «il n'y a aucune preuve de transmission soutenue du virus d'homme à homme», a dit Gregory Hartl.
Une pièce du puzzle
«Le plus important est de déterminer la source de l'infection», a-t-il souligné. «Il n'y a pas d'origine commune de l'infection parmi les cas identifiés et c'est seulement une pièce du puzzle», a affirmé le porte-parole. La pollution d'une rivière par des cadavres de porcs n'a pas de relation avec les malades, a-t-il indiqué.
L'hypothèse d'une mutation du virus H7N9, apparu pour la première fois chez l'homme, est retenue par les scientifiques pour expliquer cette soudaine flambée de grippe aviaire. En l'absence de transmission interhumaine, le risque d'une pandémie est toutefois écarté et l'OMS n'a pas prévu pour l'instant de revoir ses phases d'alerte.