Neuchâtel: Grosse angoisse samedi soir à l'entrée de la Case à chocs

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NeuchâtelGrosse angoisse samedi soir à l'entrée de la Case à chocs

Des jeunes d'à peine 16 ans ont vécu l'enfer à l'entrée de la salle de concerts branchée de la ville.

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La Case à chocs est la salle de concerts branchée de Neuchâtel. (image d'illustration)

La Case à chocs est la salle de concerts branchée de Neuchâtel. (image d'illustration)

Capture écran YouTube/Case à Chocs

«Arcinfo» raconte aujourd'hui le calvaire vécu par un jeune public pris dans un mouvement de foule, samedi soir à Neuchâtel, à l'entrée de la Case à chocs.

«Compressés, certains suffoquaient, d'autres, en état de choc, criaient ou pleuraient», rapporte le média neuchâtelois. La soirée «Mainstream» s'adressait aux jeunes dès 16 ans, avec un prix d'entrée limité à 10 francs, puis à 15 francs après minuit.

Le mouvement de foule est venu de l'arrière. Sous la pression, les fixations des balustrades ont cédé. Bilan: des ecchymoses surtout, mais aussi de fortes douleurs aux jambes et au thorax, voire des fractures.

Deux files

Le «sérieux» contrôle de l'âge à l'entrée a-t-il provoqué des mouvements successifs? Possible. Les 16-18 ans portaient un bracelet spécifique qui les privait d'alcool fort. Deux files disctinctes étaient séparées par des barrières Vauban, une séparation qui a cédé entre 23h15 et 23h30.

«Des personnes se trouvaient dessus et d'autres dessous», a rapporté un témoin à «Arcinfo». Une jeune fille au moins s'est évanouie. Certains ont cru mourir. Trois personnes ont été hospitalisées en ambulance.

La Case à chocs et la Ville de Neuchâtel ont fait part de leur émoi via communiqué. Propriétaire du bâtiment, la Ville promet «des mesures de sécurité urgentes». Aucune plainte n'a été déposée, mais un député a déposé une question écrite.

V.Dé

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