CalifornieHeurts lors d'un rassemblement pro-Trump
Des violences entre pro et anti-Trump ont éclaté à Berkeley samedi. Plusieurs rassemblements avaient lieu dans le pays.
Des manifestants des deux camps se sont frappés avec des bâtons dans un parc de Berkeley, dans la baie de San Francisco. Des pro-Trump ont pulvérisé des gaz poivrés en direction des contre-manifestants, alors que la police se tenait à distance.
Le total des manifestants des deux bords ne dépassait pas 200 à 300 personnes, rapporte la porte-parole de la police Byron White. Une personne a reçu un coup à la tête dans la mêlée et une autre a perdu une dent, a-t-elle ajouté, faisant état d'une arrestation. Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrent des bagarres entre des hommes portant le drapeau américain et d'autres manifestants habillés de noir.
Pro-#Trump rally turns #violent at #Berkeley,California????It happened in dozens of other rallies across the country???????? too???? pic.twitter.com/fYIYsCfGuV— Amit Singh (@7414amit) 5 mars 2017
Des partisans du président Donald Trump ont tenu samedi une deuxième journée de rassemblements à travers les Etats-Unis. Ils tentent de contrer ses adversaires qui manifestent régulièrement depuis le jour de son élection, le 8 novembre.
Les organisateurs de ces rassemblements baptisés «Spirit of America» (Esprit de l'Amérique), dans au moins 28 des 50 Etats des Etats-Unis, avaient dit s'attendre à une participation moins importante que lors des manifestations contre Trump dans les rues de Washington et d'autres villes au lendemain de son investiture le 20 janvier.
Faible mobilisation
Leurs prévisions semblent avoir été justes, tout comme elles l'avaient été lundi, jour où de petits rassemblements de partisans de Trump ont déjà eu lieu en divers points des Etats-Unis. Dans nombre de villes, ces rassemblements n'ont pas attiré plus de quelques centaines de personnes.
A Denver, samedi, plusieurs dizaines de partisans de Trump ont brandi des pancartes sur les marches du Capitole de l'Etat de Colorado. Deux cordons policiers les isolaient d'une petite foule de contre-manifestants.
A Washington, seule une centaine de personnes s'est rassemblée non loin de la Maison Blanche, alors même que le président, au même moment, se trouvait en week-end en Floride.