CyclismeIl affirme que la testostérone, c’était pour des problèmes d’érection
L’ancien médecin de Sky et de l’équipe britannique, Richard Freeman, a été reconnu coupable, vendredi, d’avoir commandé de la testostérone en 2011. Les vraies raisons de son utilisation restent floues.
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- AFP/Sport-Center

Ce verdict va soulever de nombreuses questions sur les pratiques passées de l’équipe Sky, qui a dominé le cyclisme entre 2012 et 2018.
L’ancien médecin de Sky et de l’équipe britannique de cyclisme, Richard Freeman, a été reconnu coupable, vendredi, d’avoir commandé de la testostérone en 2011, à des fins de dopage, selon le Conseil général des médecins britanniques.
Richard Freeman a accepté 18 des 22 accusations portées contre lui concernant la commande d’un paquet de Testogel au siège de British Cycling en 2011, mais a nié l’accusation centrale concernant la raison de son utilisation.
L’ex-directeur nie vigoureusement
Après une audience de plus de deux ans, les décisions sur ces accusations ont été rendues par le Medical Practitioners Tribunal Service. Freeman a affirmé que la testostérone avait été commandée pour traiter les problèmes d’érection de l’ancien directeur de la performance, Shane Sutton, ce que l’Australien a vigoureusement nié.
Ce verdict va soulever de nombreuses questions sur les pratiques passées de l’équipe britannique, qui a dominé les derniers Jeux olympiques, ainsi que sur les performances de l’équipe Sky, qui a remporté six Tours de France entre 2012 et 2018, grâce à Bradley Wiggins, Christopher Froome et Geraint Thomas.
Sanctions à définir
Freeman, qui a été simultanément employé par l’équipe britannique et Sky – aujourd’hui Ineos Grenadiers - entre 2009 et 2015, a démissionné de British Cycling en 2017, pour des raisons de santé. Il avait déjà quitté l’équipe Sky.
Le tribunal siégera à nouveau, la semaine prochaine, pour déterminer les sanctions auxquelles Freeman devra faire face et s’il sera jugé inapte à continuer à exercer la médecine. Il a été annoncé le mois dernier qu’il fait également face à deux accusations de l’organisme antidopage britannique liées à la commande de ce paquet de testostérone.