Etats-UnisIl démissionne pour ne pas chanter pour Trump
Un membre d'une chorale, amenée à chanter lors de l'investiture du nouveau président, a décidé de quitter son poste.
Un membre d'une chorale invitée à se produire lors de l'investiture de Donald Trump, le 20 janvier à Washington, a démissionné vendredi pour ne pas avoir à chanter devant le futur 45e président des Etats-Unis. Il faisait partie du Mormon Tabernacle Choir depuis 5 ans.
Le chanteur a expliqué dans un communiqué que l'ensemble vocal allait donner l'impression qu'il «cautionne la tyrannie et le fascisme en chantant pour cet homme». Parallèlement, plus de 20'000 personnes ont signé une pétition en ligne pour demander à la direction du choeur de reconsidérer sa participation.
A trois semaines de l'événement, le comité d'organisation peine à trouver des artistes de renom pour se produire lors de la prestation de serment du successeur de Barack Obama.
Défections en chaîne
Le ténor italien Andrea Bocelli et la star de la musique country Garth Brooks, un temps pressentis, ont décliné l'invitation. Le mois dernier, Elton John a démenti des articles de presse l'annonçant à l'affiche de l'investiture de M. Trump. Les Beach Boys, contactés, réservent encore leur réponse.
A ce jour, seule la jeune prodige lyrique Jackie Evancho, 16 ans, ex-candidate de l'émission «America's Got Talent», a confirmé qu'elle serait là. C'est elle qui interprétera l'hymne des Etats-Unis.
«Ce n'est pas Woodstock», a tempéré sur CNN un des conseillers de Donald Trump. «Il ne s'agit pas de célébrités mais, comme l'a lui-même tweeté Donald Trump, il s'agit du peuple.»
Barack Obama avait notamment réuni Aretha Franklin, le violoncelliste Yo-Yo Ma et le violoniste Itzhak Perlman en 2009, puis Beyoncé quatre ans plus tard.