FOOTBALL«Il faut que le déclic vienne vite, sinon cela va empirer»
Au lendemain de l'élimination de Grasshopper face au FC Zurich en Coupe, le nouvel entraîneur Pierluigi Tami dresse un constat sans fioritures.

Pierluigi Tami (53 ans) a pour mission, depuis mi-janvier, de stopper la lente chute de Grasshopper. Or le Tessinois le reconnaît lui-même, les problèmes du «Rekordmeister» sont toujours bien présents.
Sous sa conduite, GC n'a remporté aucun de ses cinq matches et vient de connaître l'élimination en Coupe contre Zurich...
- Pierluigi Tami, GC fait peur à voir. Où se situe le problème?
Certains joueurs ne sont pas sereins, notamment quand ils ont le ballon. Nous devons travailler sur ce point. Dans notre situation, une victoire aiderait naturellement beaucoup. Il faut que cela vienne vite, car sinon, la situation va empirer.
- Lors de votre élimination en Coupe contre Zurich mercredi, vous avez pris des décisions, comme de mettre sur le banc l'expérimenté Stéphane Grichting ou d'aligner le gardien No 2 Daniel Davari. Vouliez-vous provoquer une réaction?
Trois matches en six jours, pour Stéphane, cela faisait trop. J'ai énormément besoin de son vécu, mais le championnat à la priorité. Et j'ai confiance en mes deux gardiens. Daniel s'est bien entraîné, il a mérité sa titularisation.
- La presse parle de vous comme de l'entraîneur ayant connu le plus mauvais départ à la tête de GC depuis 1933. Cela faisait en outre 46 ans que GC n'avait pas perdu un derby en Coupe. Commencez-vous à ressentir la pression?
Pas du tout. Pour moi il était clair dès le début que la tâche serait ardue, que notre programme serait compliqué et que les problèmes du premier tour perdureraient encore un moment.
- La situation est-elle pire que ce que vous imaginiez?
Non. Cela doit être possible d'élever le niveau de cette équipe si nous travaillons tous dur semaine après semaine. Les problèmes sont connus et nous allons chercher à les résoudre le plus vite possible."