Eagles of Death Metal«Il faut que tout le monde ait une arme»
Le groupe est de retour à Paris, ce mardi à l'Olympia. Dans une interview accordée à «iTélé», Jesse Hughes s'est positionné en fervent défenseur du droit à l'auto-défense.
- par
- K. A.

Alors qu'Eagles of Death Metal jouaient «Kiss the devil», le 13 novembre 2015 au Bataclan à Paris, leur concert avait été interrompu par les tirs de kalachnikov d'un commando de djihadistes - faisant 90 morts, dont l'un des responsables commerciaux du groupe Nick Alexander.
Trois mois après les attentats, le groupe reste très marqué par ces événements, mais a toutefois décidé de reprendre leur tournée européenne, d'ailleurs rebaptisée «Nos Amis Tour» à la mémoire des victimes. «C'est une responsabilité sacrée pour moi de terminer ce concert, nous devons nous amuser, afin que nous puissions laisser ces horreurs derrière nous et qu'elles ne nous suivent plus pour le reste de notre vie», a confié le leader du groupe Jesse Hughes à itele.fr, la veille de leur concert à l'Olympia.
Par ailleurs, interrogé sur sa position quant au port des armes, il a déclaré qu'il faut dissocier «ce débat politique des attentats du 13 novembre». Contrairement à ce qu'on aurait pu croire, le chanteur se positionne avec force en tant que fervent défenseur du droit à l'auto-défense. «Le contrôle des armes n'a rien à voir avec cela. Est-ce que ces contrôles ont empêché ces attaques? Non. Tout ce qui a permis d'arrêter cette attaque, ce sont des personnes courageuses qui se sont jetées sur les terroristes», a confié le chanteur à iTélé. Et d'ajouter: «Tant que tout le monde n'a pas d'armes à feu, il faut que tout le monde en ait une».