Basée à Noiraigue (NE), village dans lequel la pasionaria de la cause féline Tomi Tomek dirige un refuge pour bêtes abandonnées, l'Association SOS Chats monte au front dans le but d'enrayer la multiplication des animaux errants, révèle Le Matin.

Cette initiative est inspirée de ce qui ce fait en Belgique. En juin dernier, le Conseil des ministres du Plat Pays approuvait un projet d'arrêté royal prônant la stérilisation des félins domestiques en plusieurs phases.

En Belgique la population féline augmente en moyenne chaque année de 6%. Cette hausse entraîne une surpopulation dans les refuges ainsi qu'une prolifération de chats errants, deux facteurs qui augmentent le risque de propagation de maladies contagieuses (la leucose, le sida félin, le coryza, la péritonite infectieuse féline ainsi que des zoonoses telles que la toxoplasmose, la teigne et la rage).

Une pratique similaire existe également dans plusieurs communes allemandes.

Questionnée par Le Matin, Nathalie Rochat, porte-parole de l'Office vétérinaire fédéral (OVF), estime que la situation actuelle en Suisse est satisfaisante: «Selon l'ordonnance sur la protection des animaux, le détenteur d'animaux doit prendre les mesures afin d'empêcher une reproduction excessive. La castration et la stérilisation des chats sont des moyens pour atteindre cet objectif, mais il serait disproportionné de les rendre obligatoires ».