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Jeux OlympiquesIl n'y a pas vraiment de vie après les JO

La plupart des athlètes romands envoyés à Londres ont presque tous repris une vie normale, dans l'indifférence étatique et médiatique.

Bertrand Monnard
par
Bertrand Monnard
Laurent Gillieron, Keystone

Ils n'ont pensé qu'à cela, jour et nuit. Ils n'ont vécu que pour cela pendant des années. Les Jeux olympiques de Londres étaient leur objectif absolu, parfois le rêve de toute une vie. «Et puis tout d'un coup, après quelques minutes, c'était déjà fini», s'étonne encore le Fribourgeois Lucas Tramer, spécialiste d'aviron, resté quelques jours «dans un trou noir».

Aujourd'hui, les athlètes romands envoyés aux Jeux olympiques ont presque tous repris une vie normale, dans la quasi indifférence étatique et médiatique. Pour beaucoup, les résultats n'ont pas été à la hauteur des espérances. Le quotidien n'a pas changé, la masse d'efforts non plus, pour trois fois rien. Pourtant, aucun des athlètes que «Le Matin Dimanche» a interrogés ne regrette son choix. Les Jeux olympiques de Rio sont déjà dans presque toutes les têtes, comme une nouvelle idée fixe. Les Romands de Londres s'y dévoueront à nouveau totalement, «car ce sont des passionnés et la compétition leur manque», observe le psychologue de Swiss Olympic.

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