Football: Il y a eu des étincelles entre Kasami et Grosso

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FootballIl y a eu des étincelles entre Kasami et Grosso

L’ancien joueur de Tourbillon et le coach du FC Sion se sont frittés jeudi soir au coup de sifflet final. Que s’est-il vraiment passé au moment de regagner les vestiaires?

Nicolas Jacquier
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Nicolas Jacquier
Pour son retour à Tourbillon, Pajtim Kasami a su contenir sa joie au moment de fêter son but (25e). C’est bien plus tard que les esprits allaient s’échauffer…

Pour son retour à Tourbillon, Pajtim Kasami a su contenir sa joie au moment de fêter son but (25e). C’est bien plus tard que les esprits allaient s’échauffer…

Urs Lindt/freshfocus

En signant un doublé lors de la victoire du FC Bâle (4-2), Pajtim Kasami avait déjà fait très mal au FC Sion le 9 décembre dernier au Parc Saint-Jacques. A l’occasion de son retour en Valais, l’ancien joueur de Tourbillon a remis le couvert: avec un but et un assist, celui qui avait grandement contribué à assurer le maintien du FC Sion en jouant les sauveurs la saison dernière a été le grand artisan du réveil d’un FCB humilié quelques jours plus tôt à domicile dans le «klassiker» contre Zurich (1-4).

Des mots en italien

Jeudi soir, une autre scène devait pourtant retenir l’attention, impliquant Kasami et Fabio Grosso, le nouveau coach valaisan, qui ont failli en venir aux mains. Que s’est-il vraiment passé au coup de sifflet final? Pourquoi une telle embrouille alors que les joueurs et autres membres des deux staffs regagnaient les vestiaires? «Je n’ai pas tout compris, explique Baptiste Coppey, responsable de la communication du FC Sion et en partie témoin de la scène. C’était aussi bizarre que surprenant, mais leurs propos m’ont échappé, ils parlaient en italien

Comme «deux bourricots qui s’affrontent»

Christian Constantin n’a pas davantage assisté au clash entre les deux hommes. «Je n’étais déjà plus là. Barth m’a dit que c’était comme deux bourricots qui s’affrontent.» Le boss de Tourbillon était bien davantage préoccupé par le manque de rigueur de son équipe sur les deux premiers buts concédés, chaque fois sur corner. «Quand l’on refait deux fois les mêmes erreurs, c’est que l’on apprend rien. A ce niveau-là, on est une équipe enfantine.»

«Pajtim n’avait pas à s’embrouiller avec mon coach. Et Fabio n’avait pas à en faire de même, c’est stupide de part et d’autre»

Barthélémy Constantin, directeur sportif du FC Sion

Et Barthélémy Constantin, jouant les arbitres au moment de séparer les protagonistes, sait-il, lui, pourquoi Kasami et son entraîneur en sont venus à se fritter? «Avec les tensions liées au match, répond le directeur sportif sédunois, il arrive que deux personnes se prennent la tête. Un coup de chaud, ça peut toujours arriver. Mais là franchement, je ne vois pas. Hier soir, il n’y avait aucune raison. Quand un match est fini, il est fini. Pajtim n’avait pas à s’embrouiller avec mon coach. Et Fabio n’avait pas à faire de même, c’est stupide de part et d’autre.»

La tension est définitivement retombée après l’intervention de Ciri Sforza, le coach bâlois, venu lui aussi détendre l’atmosphère. «Ils se sont expliqués et tout est rentré dans l’ordre», assure-t-on du côté du FC Sion.

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