Partenariat: Il y a Mont Tendre et Mon Tendre…

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PartenariatIl y a Mont Tendre et Mon Tendre…

Il y a d’un côté le plus haut sommet du Jura Suisse. De l’autre, un délicieux fromage frais à tartiner; bio, local, sans conservateurs ni agents de fonte.

Pascal Olivier, Bio Suisse
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Pascal Olivier, Bio Suisse
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C’est à skis de fond et au prix d’un effort conséquent, que nous avons fait notre trace dans la somptueuse neige fraîche jusqu’au sommet du Mont Tendre, à 1679 mètres d’altitude

C’est à skis de fond et au prix d’un effort conséquent, que nous avons fait notre trace dans la somptueuse neige fraîche jusqu’au sommet du Mont Tendre, à 1679 mètres d’altitude

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Le passage de la lame du couteau dans le bocal de Mon Tendre ouvert pour le pique-nique fut nettement moins difficile!

Le passage de la lame du couteau dans le bocal de Mon Tendre ouvert pour le pique-nique fut nettement moins difficile!

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Il y a d’un côté le plus haut sommet du Jura Suisse. C’est le défi imaginé pour fêter les 10 ans de mon tendre fiston. De l’autre, un délicieux fromage frais à tartiner; bio, local, sans conservateurs ni agents de fonte, né il y a cinq ans à l’initiative de quelques paysans de Dizy et environs et qui remplace à merveille ses grands frères industriels.

Il y a quelques jours, accompagné par un autre vaillant garçonnet et quelques adultes motivés, c’est à skis de fond et au prix d’un effort conséquent, que nous avons fait notre trace dans la somptueuse neige fraîche jusqu’au sommet du Mont Tendre, à 1679 mètres d’altitude. Le passage de la lame du couteau dans le bocal de Mon Tendre ouvert pour le pique-nique fut nettement moins difficile!

Et pourtant, créer de toute pièce une petite fromagerie locale et bio n’est pas une sinécure. Mais c’est le défi qu’une petite poignée d’agriculteurs s’est lancé en 2015, convaincus que leur production laitière valait mieux que de finir en anonymes berlingots.

Leur ascension vers le succès s’avère longue et fastidieuse. Elle leur réserve de nombreux paliers intermédiaires – voire carrément des coups d’arrêt – avant qu’ils puissent enfin contempler sereinement le paysage magnifique alentours.

Face aux géants de l’industrie, pas toujours blancs comme neige, le petit poucet du Jura vaudois peine à faire son chemin dans une couche d’embuches plus lourde encore que la splendide couverture hivernale qui recouvre actuellement les hauteurs.

Allez, on s’en tartine encore volontiers une tranche, de Mon Tendre. Sur du bon pain bio, local et cuit au feu de bois!

En partenariat avec «La Semaine du Goût»

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