HumourIls répondent aux questions de Baffie
Dans son dernier livre, le roi de la provoc télégénique imagine les «500 questions que personne ne se pose». Six personnalités jouent le jeu et prennent Laurent Baffie au mot.
- par
- Fred Valet
«La chaîne alimentaire, c'est vite résumé: les gros poissons mangent les petits. C'est un fait. On ne peut guère le zapper. La télévision le montre chaque jour aux actualités. Elle ne peut rien y changer. Elle ne fait pas l'opinion, contrairement à ce que croient les intellectuels et les esprits naïfs (c'est au fond la même chose). C'est regrettable, mais c'est ainsi. Comme disait Woody Allen: «Je hais la réalité, mais c'est quand même le seul endroit où se faire servir un bon steak.»Darius Rochebin, journaliste
«Ah, ça, je ne sais pas, faudrait demander à Bastian Baker!En revanche, j'ai fait un peu de physique au gymnase, eh bien je peux te dire que si tu joues avec une guitare électrique mouillée, t'as intérêt à avoir des filles toutes sèches à tes pieds»Jérémie Kisling, chanteur
«Déjà, les coureurs ne sont jamais à la retraite (faute de rente). Ils se «réhydratent» surtout après l'arrivée. Et plus ils vieillissent, plus ils boivent. A force de boire, et aussi à force de vieillir, ils n'avancent plus. Mais ils courent quand même. Quand ils s'arrêtent, c'est parce qu'ils y sont vraiment contraints de le faire. Et c'est sur le pot... de chambre.»Magali Di Marco, triathlète en retraite sportive
«Pourquoi n'explique-t-on pas à nos chiens que c'est vilain de rapporter?» «Quelle est l'espérance de vie d'une drag queen au Pakistan?» «Est-ce que la mère Michel sait au moins où est sa chatte?» «Les curés trouvent-ils la pédophilie bon enfant?» C'est con, c'est gras, c'est parfois bouffi, c'est toujours Baffie.
Un an à peine après «C'est quoi ce bordel?!» l'enfant terrible de la télé recharge son flingue à vannes dans les «500 questions que personne ne se pose». Si tout n'est pas drôle dans ces 218 pages de rhétorique noircies en mode industriel, on a voulu confronter certaines de ses interrogations aux personnalités romandes. Attention, 2e degré indispensable!