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Tennis«J'ai joué de manière totalement libérée»

Roger Federer nous a reçu à Indian Wells, où il voyage avec toute ça famille. Il l'avoue sans détour: il aime sa vie sur le circuit et il n'est pas pressée de la quitter.

René Stauffer
par
René Stauffer
Increvable Le Bâlois de 35 ans a tout sauf l'intention de s'arrêter.

Increvable Le Bâlois de 35 ans a tout sauf l'intention de s'arrêter.

Stringer, Keystone

Dans le petit aéroport proche d'Indian Wells, vous avez dû affréter quatre voitures pour vous emmener à l'hôtel avec tout votre entourage. À combien êtes-vous venu en Californie?

C'est vrai, ça: combien sommes-nous effectivement? Je crois quatorze. Avec les parents, avec Tony (Godsick), avec ma famille, Dani (Troxler, le physiothérapeute), Ivan (Ljubicic) et la nounou des enfants.

Vous êtes arrivés dimanche dernier, alors qu'une tempête s'abattait sur la région. Vous deviez tous être pâles quand vous êtes descendus du petit avion…

Oui, bon… Cela m'a rappelé le jour où, à l'époque, j'avais pris un vol Crossair de Bâle à Francfort. Je n'étais pas bien du tout. Le vent, tout le vol dans les nuages, et j'étais installé à l'arrière de l'appareil, où je sentais très bien l'odeur du kérosène. En ce temps-là, cela me rendait à moitié fou. Quand nous sommes arrivés, l'autre jour, c'était assez impressionnant; par les hublots, on voyait les palmiers qui penchaient d'un côté à l'autre, le tout accompagné d'une sorte de tempête, comme un tourbillon de sable. J'avais en plus un des enfants sur les genoux. C'était plutôt chaud.

Pour en savoir plus, consultez le site du Matin Dimanche, www.lematindimanche.ch

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