Hockey sur glace«J'ai vu beaucoup de bonnes choses»
La première de Gerd Zenhäusern à la tête de FR Gottéron s'est soldée par une défaite à Genève (4-1). Le Valaisan livre son analyse.
- par
- Frédéric Lovis

Gerd Zenhäusern.
Comment vous sentez-vous après ce premier match à la barre du bateau fribourgeois?
Forcément déçu puisque nous avons perdu. Mais j'ai vu beaucoup de bonnes choses. J'ai vu l'engagement dont a fait preuve cette équipe. Je ne peux rien lui reprocher. Je pense qu'elle a tout donné pour essayer de renverser la situation.
Elle ne s'est notamment pas écroulée, comme dans un passé récent, après le 1-0 signé Eliot Antonietti à la 8e. Un bon signe?
Nous sommes rapidement revenus dans le match (ndlr: Greg Mauldin a égalisé 17 secondes plus tard). Après, durant le 2e tiers, nous subissons un peu. Genève a livré un très bon match ce soir. J'ai rarement vu un Genève aussi agressif. Nous n'avons pas trouvé les solutions pour les mettre sous pression. Il a peut-être manqué de trafic devant le but. Ce sont des détails qui font la différence.
A-t-on retrouvé un FR Gottéron qui défend plutôt bien ce soir?
C'est difficile en deux jours de pouvoir changer des choses. Cela dit, fondamentalement, il n'y a pas grand-chose à changer. C'est surtout une question de confiance. Or, elle vient avec la victoire. Il n'y a pas 36 solutions pour la retrouver.
La liste des blessés, qui comprend Bykov, Plüss, Kamerzin, Abplanalp et Vauclair, ne vous aide pas dans votre tâche…
Nous sommes un peu courts sur le banc. Mais voilà, il faut gérer ça en jouant un peu plus intelligemment et sauver l'énergie ou nous le pouvons.
Quels sont les principaux enseignements à retirer de ce derby?
L'envie avant tout. Je sens qu'il y a une énergie dans cette équipe. Je sens qu'elle est composée de bons gars, qui ont du caractère. Et ça, c'est essentiel dans cette situation.
Comment faire pour marquer des points rapidement quand on sait que Lugano, Zoug et les Zurich Lions se dressent désormais sur votre route?
En ce moment, il n'y a pas d'adversaire idéal pour marquer des points. Il faut simplement y aller et se concentrer sur notre jeu en adoptant un fore-checking assez haut sur la glace. Ce n'est pas parce que nous sommes dans une situation critique qu'il faut avoir peur.
Ce soir, vous avez titularisé Melvin Nyffeler dans vos buts. Comment ça va se passer pour la suite?
Nous allons regarder au jour le jour.
Pourquoi l'avoir choisi lui plutôt que Benjamin Conz?
Simplement parce que j'ai voulu garder l'équipe présente sur la glace samedi lors des deux derniers tiers face à Davos. J'ai trouvé qu'elle avait affiché beaucoup d'envie de se battre pour changer les choses.