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SKI ALPIN«Je coûtais deux fois plus cher qu'un entraîneur français»

Patrice Morisod, qui ne sera plus entraîneur de l'équipe de France l'année prochaine, attend les propositions concrètes. «Pour l'instant, je n'ai aucun contact avec la Suisse», commente-t-il.

Simon Vuille
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Simon Vuille
Patrice Morisod attend les propositions avant de prendre sa décision pour la saison prochaine.

Patrice Morisod attend les propositions avant de prendre sa décision pour la saison prochaine.

Keystone

Patrice Morisod, vous ne serez plus entraîneur du groupe de vitesse en France la saison prochaine. Quels sont vos plans pour le futur?

Rien de bien précis, j'avais décidé d'attendre jusqu'à fin février pour terminer les discussions avec la Fédération française. J'attends maintenant des propositions concrètes et je prendrai ma décision en temps voulu. Probablement à la fin du mois de mars.

Mais vous semblez exclure de vous retrouver à nouveau à la tête de l'équipe masculine de l'équipe de Suisse?

L'équipe suisse de vitesse a fait de bons résultats cet hiver. Donc, je n'aurais pas de gros intérêt à reprendre ce groupe. Pour tout vous dire, je n'ai eu aucun contact avec la Suisse. Nous sommes encore au début du mois de mars. J'ai suffisamment de temps pour étudier tranquillement toutes les possibilités.

Et l'option de revenir chez vous à Zinal pour vous occuper des camps d'entraînements? Est-ce envisageable?

C'est encore une supposition d'un journaliste. C'est vrai qu'il s'agit de ma station et qu'ils font du super boulot là-bas. A chaque fois que je suis venu m'entraîner avec l'équipe de France, ça s'est très bien passé. Les journalistes savent aussi que j'ai une fille de 4 ans et que je vais le prendre en compte dans ma décision. Je dois discuter avec ma famille.

N'êtes-vous pas trop nostalgique à l'idée de quitter cette équipe de France?

Ça a été six années fantastiques. Quand je suis arrivé en 2009, l'équipe était plutôt moribonde et elle fait maintenant partie des trois meilleures du monde en vitesse. Après, je comprends tout à fait qu'ils veuillent restructurer avec leur ennuis financiers. Je coûtais deux fois plus cher que les entraîneurs français qui sont mal payés. Mais la séparation s'est vraiment faite à l'amiable. Je pars la conscience tranquille et je suis fier du travail accompli.

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