Jean Dujardin est actuellement à l'affiche de «The Monument Men», le nouveau film réalisé par George Clooney. Dans le magazine Metropolitan de l'Eurostar, l'acteur confie être difficile. «Vous avez raison, je ne suis pas vraiment facile à vivre. Je suis un scanner qui enregistre les gens, les situations et les comportements», confie-t-il. «Ensuite, je les archive sur un disque dur et ça ressort dans mon travail. L'humain m'intéresse.»

S'il vient d'enchaîner deux grosses productions hollywoodiennes – «Le Loup de Wall Street» et «The Monument Men» – Jean Dujardin tient à son héritage français et ne compte pas faire carrière aux États-Unis. «Je ne suis pas naïf. Je ne serai jamais acteur américain. Je ne connais aucun Français qui soit devenu une star aux États-Unis. A part Marion Cotillard qui, je dirais, est plus un symbole de succès international. Moi je préfère vivre ici, jouer bien entendu dans ma langue et de temps en temps me prendre pour un acteur américain en travaillant avec Clooney ou Scorsese. Ça me fait rire.» Et il admet bien volontiers que le tournage du film de Clooney a été une franche rigolade. Seul acteur oscarisé, les vannes de George Clooney ne l'ont pas épargné. «Sa blague récurrente pendant le tournage c'était «Je vais certainement te tuer dans les deux premières scènes à cause de l'Oscar», se souvient Jean Dujardin.

Si c'est tout sourire que l'acteur apparaît à chaque interview, certains ont avancé qu'il était très affecté par sa séparation d'avec Alexandra Lamy, partie vivre à Londres. S'il ne souhaite pas parler de sa vie privée, il explique néanmoins comment il a géré les ragots. «Comment vit-on avec ça? On fait des procès! On dit que c'est la rançon de la gloire. Mais non! Il n'est pas question de rançon, c'est MA vie privée», assène-t-il.

Il évoque cependant à demi-mot sa rupture en parlant «Des Infidèles», film qu'il a tourné avec son ami Gilles Lellouche. «Il y avait un danger à aller voir ce film. La question c'était «Seriez-vous capable d'aller le voir en couple?». A l'époque je l'ai fait avec Alexandra. En me disant «Allons jusqu'au bout. Faisons-nous peur. Parlons de ce qui se passe.» Jean Dujardin n'en dira pas plus.