Jérôme Sonnerat (défenseur et buteur du Lausanne-Sport): «On commence bien le match, avec la même intensité que celui contre Zurich, les mêmes intentions. On prend ce 2e but qui leur fait du bien et après, ils se barricadent derrière. Ils ont profité de nos petites erreurs et nous, on tire sur le poteau à 1-1... Ce type de matches, ça se joue à peu de choses et voilà, malheureusement, ça ne tourne pas en notre faveur. Vu notre situation, on sait qu'on a notre destin entre nos mains. Et avec cet état d'esprit, je pense qu'on va arriver à se sauver. Il faut aller chercher les victoires.»

Jocelyn Roux (attaquant du Lausanne-Sport): «C'est dommage de perdre comme ça, surtout avec ce penalty évitable. On tire sur le poteau juste avant de prendre le 2-1 et pour nous, c'était un peu dur d'être menés à la mi-temps. Ensuite, il nous a manqué un peu de fraîcheur en deuxième mi-temps pour faire la différence. On vient de faire 1 point sur deux matches à domicile. A nous de rattraper ça, d'aller prendre quelque chose à Thoune et de nous mettre à l'abri le plus vite possible. Servette, on n'y fait pas trop attention. On sait que si on fait le boulot, on s'en sortira tout seuls.»

Salim Khelifi (milieu offensif du Lausanne-Sport, entré en 2e mi-temps): «C'est frustrant de perdre un match comme ça, surtout un derby contre Sion, à cause des buts un peu bêtes qu'on encaisse. Maintenant, je ne sais pas si on peut parler de spirale négative, parce qu'on restait quand même sur un bon nul contre Zurich. Il faut s'accrocher, relever la tête. On a toujours en tête que Servette est 7 points derrière nous, même s'ils ont deux matches en plus à jouer. Chez nous, c'est tout sauf la panique à bord. C'est ce que nous dit le coach: de rester calmes. On sait que psychologiquement, c'est encore plus dur pour Servette que pour nous. On a un match dimanche à Thoune et, si on le gagne, ce sera compliqué pour eux.»

Jean-François Collet (président du Lausanne-Sport): «Ma réaction? On n'a pas été très bons, quoi... On revient à un partout mais après, on commet de nouveau un nombre incroyable d'erreurs individuelles. Il faut plus de rigueur et de professionnalisme, parce ce que ce n'est pas possible de gagner un match comme ça. Maintenant, vu les résultats, on peut être inquiets... Bien sûr qu'on l'est, mais on reste sereins. Il y a heureusement plus mal loti que nous au classement.»

Arnaud Bühler (défenseur du FC Sion): «On a tenté de joué plus haut, en bloc, avec des lignes compactes. Ça a pas mal marché dans le sens où on a bien géré leurs rares et timides incursions. Lausanne, on sent qu'ils se cherchent un peu, je ne les ai pas sentis en mode sauvetage - peut-être parce qu'ils savent qu'ils ont encore de la marge. Pour nous, ce soir, c'est un soulagement de prendre trois points et de relancer la machine. Le moral est là, même si on voit qu'on n'est pas trop sereins quand on mène au score. Il faut enchaîner parce que vu la situation, on voit qu'on n'est pas encore complètement guéris.»

Didier Crettenand (milieu du FC Sion): «Ce soir, on devait absolument gagner, peu importait la manière - de ce point de vue-là, on peut encore améliorer les choses. On avait encore en tête notre défaite contre Bâle et en deuxième mi-temps, on subit un peu, sans doute parce qu'on manque un peu de confiance. Maintenant, il faut essayer d'enchaîner deux-trois résultats positifs pour aller chercher cette 4e place.»