JOJO-2014 - Poutine inspecte les sites olympiques, exige de veiller aux coûts
SOTCHI (Russie), 6 fév 2013 (AFP) - Le président russe Vladimir Poutine a inspecté mercredi les sites des jeux Olympiques d'hiver à Sotchi et demandé aux responsables russes de veiller aux dépassements de coûts, à un an des JO déjà les plus chers de l'histoire.
M. Poutine a visité le complexe sportif qui accueillera les épreuves de saut à ski du 7 au 23 février 2014 à Sotchi, dans les montagnes du Caucase, dans le sud de la Russie. Accompagnant le chef de l'Etat, le vice-Premier ministre Dmitri Kozak a expliqué que la construction de ces installations, qui devaient initialement être terminées en juin 2011, coûterait 8 milliards de roubles (200 millions d'euros), soit près de huit fois plus que prévu initialement. M. Poutine a demandé aux responsables russes de veiller strictement au respect des coûts. "Le plus important, c'est que personne ne détourne (des fonds), pour qu'il n'y ait pas d'augmentation injustifiée" des dépenses, a déclaré M. Poutine, selon les agences russes. Les JO de Sotchi sont déjà les plus coûteux de l'histoire, à 1.500 milliards de roubles (36 milliards d'euros), chiffre confirmé lundi par M. Kozak, loin devant les précédents Jeux d'hiver à Vancouver en 2010 (1,4 milliard d'euros) et Turin en 2006 (3,4 milliards). M. Poutine poursuivra jeudi l'inspection des sites à Sotchi et rencontrera le président du comité international olympique (CIO), Jacques Rogge, et le président de la commission du CIO chargée de Sotchi, l'ancien champion de ski alpin français Jean-Claude Killy, afin de faire le point sur l'état des préparatifs. Ils participeront à la grande cérémonie organisée jeudi soir au Palais de glace "Bolchoï" - un bâtiment de 7.000 m2 recouvert d'une coupole en verre construit dans le village olympique au bord de la mer Noire - à un an jour pour jour du coup d'envoi des JO. De vastes espaces sont en chantier à Sotchi, sur un territoire grand comme un département français, auparavant quasi vierge d'installations sportives. Quelque 60.000 ouvriers et 5000 engins participent aux constructions de bâtiments, nouvelles routes et voies de chemin de fer. ma-bfi/lpt/gv