JOJO-2020 - Colère des japonais contre le CIO après la suppression de la lutte
Les athlètes et le Comité olympique japonais, vainqueur de quatre médailles d'or aux JO-2012, se sont indignés mercredi de la décision du Comité international olympique (CIO) de supprimer la lutte du programme des Jeux d'été 2020, privant le pays d'une source de médailles.
"Je ne sais vraiment pas pourquoi (la décision du CIO, ndlr). Je suis tellement dévastée que je ne sais pas quoi faire", a déclaré Saori Yoshida, championne incontestée dans la catégorie des moins de 55 kg avec à son palmarès trois titres olympique (2004, 2008, 2012) et championne du monde à neuf reprises (2002, 2003, 2005, 2006, 2007, 2008, 2009, 2010 et 2011). "Je suis profondément choqué. Je n'ai aucune idée de pourquoi ils ont décidé de faire cela", a jugé de son côté Tomiaki Fukuda, le président de la Fédération japonaise de lutte dans une interview à la télévision japonaise. L'approbation du programme olympique de 2020 se fera lors de la session du CIO en septembre à Buenos Aires, en même temps que le choix de la ville hôte de ces Jeux, parmi les trois finalistes Istanbul, Madrid ou Tokyo. Mais la recommandation adoptée par la commission exécutive du CIO lors de sa réunion mardi à Lausanne, met la lutte déjà bien hors Jeux. En 2009, le softball et le base-ball avaient connu un destin similaire quand ils avaient été évincés du programme des JO-2012. Le golf et le rugby à VII intègreront quant à eux le programme olympique en 2016 à Rio de Janeiro. La lutte figurait au programme des jeux Olympiques antiques en 708 avant JC et la lutte gréco-romaine est apparue aux premiers jeux Olympiques modernes à Athènes en 1896. oh-hih/hg/pdh/we/bpa