JOJO-2020 - Le ministre grec des Sports contre la suppression de la lutte
Le sous-secrétaire d'Etat grec chargé des Sports, Giannis Ioannidis, a appelé jeudi le Comité international olympique (CIO) à revenir sur sa décision de supprimer la lutte du programme des jeux Olympiques 2020.
Dans une lettre adressée au président du CIO Jacques Rogge, M. Ioannidis a estimé qu'il se faisait "l'écho de tous les Grecs (...) en demandant que la lutte reste au programme des JO". "Nous avons appris la décision du CIO avec grande tristesse et grande surprise (...) La lutte est liée à l'histoire de la Grèce et des jeux Olympiques antiques", a-t-il poursuivi. "L'histoire, la tradition et la tolérance sociale que représente ce sport ne doivent pas être sacrifiées sur l'autel des audiences TV et des études de marketing", a conclu M. Ioannidis. La lutte figurait au programme des jeux Olympiques antiques et la lutte gréco-romaine est apparue aux premiers jeux Olympiques modernes à Athènes en 1896. Mais la commission exécutive du CIO a décidé mardi d'évincer la lutte du noyau dur de sports qui composeront le programme olympique des Jeux d'été de 2020. La fédération internationale de lutte devra postuler à nouveau pour espérer figurer au programme olympique. Elle se retrouvera face à sept autres sports qui frappent à la porte des JO, le squash, l'escalade, le karaté, le wushu - un art martial -, le baseball/softball, le wakeboard - un sport nautique - et les sports de roller, pour la seule place restant à prendre au menu olympique des JO de 2020. le/jde