Lors de la présentation finale de la métropole turque à quelques heures du vote du CIO, le Premier ministre a raconté que dans l'avion le ramenant de la réunion G20 à Saint-Pétersbourg, où la guerre civile syrienne a dominé les échanges, il avait discuté avec son équipe de la langue dans laquelle il allait s'exprimer. "Je crois qu'il y a une langue au-dessus des autres, c'est la langue du coeur, et c'est celle que j'ai envie d'utiliser en disant paix", a déclaré M. Erdogan, qui s'exprimait en turc. Aussi avoir les Jeux à Istanbul, "ce serait un message fort envoyé au reste du monde, mais aussi à nos voisins qui ont besoin de paix", a-t-il déclaré. "Nous voulons unir les deux continents à Istanbul comme les cinq anneaux olympiques", a encore fait valoir le Premier ministre, pour qui les anneaux symbolisent "l'amitié, le partage et la paix". Lui-même ancien maire d'Istanbul, Recep Tayyep Erdogan a insisté sur le fait que la métropole, qui en est à sa cinquième candidature, a désormais "les moyens, le potentiel et le désir d'organiser les Jeux". Istanbul, qui rêve d'être le premier pays à majorité musulmane à organiser les jeux Olympiques, a rappelé au CIO que les Jeux, dans la vision qu'avait le baron Pierre de Coubertin, le rénovateur des JO, servaient à explorer de nouveaux horizons. "Venez, jetons des ponts entre nous. Venez pour faire l'histoire", a conclu le Premier ministre. stp/chc