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JOJO-2020 - Suppression de la lutte: l'Iran dénonce un "coup sévère"

Le Comité olympique iranien a dénoncé mercredi la suppression des épreuves de lutte, voulue par le Comité international olympique (CIO), estimant que c'était un "coup sévère" pour l'Iran qui a glané de nombreuses médailles dans cette discipline.

"C'est certainement un coup sévère pour notre sport car la lutte est l'une des disciplines les plus populaires et les plus pratiquées", a déclaré le président du Comité iranien, Mohammad Aliabadi, cité par les médias iraniens. Le ministre iranien des Sports, Mohammad Abbassi, a pour sa part annoncé que le gouvernement "annoncera les raisons de son opposition (à la décision du CIO) par les réseaux appropriés", selon l'agence officielle Irna. Depuis la première apparition de l'Iran à des JO d'été, à Londres en 1948, l'Iran a glané plus de la moitié de ses 60 médailles grâce à ses lutteurs (32 en libre, 5 en gréco-romaine). La lutte féminine est interdite dans la République islamique. La commission exécutive du CIO a décidé mardi d'évincer la lutte du noyau dur des sports qui composeront le programme Olympique des jeux d'été de 2020, qui se dérouleront à Istanbul, Madrid ou Tokyo. Cette décision a notamment été dénoncée par la Turquie, le Japon, la Grèce et la France. La Fédération internationale de lutte (FILA) doit à présent postuler pour la seule place restant à prendre au menu olympique des JO de 2020, en concurrence avec sept autres sports: le squash, l'escalade, le karaté, le wushu, le baseball/softball, le wakeboard et les sports de roller. Le CIO doit valider ce programme lors de sa session plénière à Buenos Aires en septembre. La lutte figurait au programme des jeux Olympiques antiques et la lutte gréco-romaine est apparue aux premiers Jeux modernes à Athènes en 1896. str-cyj/sa/

(AFP)

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