Je ne suis pas certain d'avoir tout vu. Mais on perd un ballon de relance à mi-terrain puis je crois qu'il y a une glissade, un centre. Et même si notre défense intervient, elle n'arrive pas à dégager le ballon qui termine dans les pieds de Stahel.

C'était en effet bien parti pour faire 0-0. Et à vrai dire, on aurait pris volontiers ce point contre un concurrent direct. On a quand même manqué de réussite sur le coup de tête d'Avanzini (reprise sur la latte à la réception d'un corner de Marazzi, 54e). Et puis, nous encaissons ce but presque gag sans parvenir ensuite à exercer une vraie pression sur Lucerne dans le dernier quart d'heure. C'est dommage parce qu'on paie cash notre seule erreur tout en étant incapables d'exploiter celles de l'adversaire. Cela dit, il n'y a rien à reprocher à l'équipe sur le plan de l'attitude. Elle s'est battue sur tous les ballons.

Ce n'était pas aussi explicitement défini. Mais en effet, l'idée de base était d'abord de résister à ce qu'on pensait être une entame furieuse des Lucernois (ndlr: il n'en fut rien). Et à la mi-temps, nous étions plutôt satisfaits. Malheureusement, l'équipe a eu ensuite beaucoup de peine à se projeter vers l'avant pour créer du jeu. C'est d'autant plus dommage que les Lucernois sont apparus très fébriles. Au final, ils étaient craintifs et on s'est peut-être montrés trop timides.

Heureusement que Servette a perdu. Cela nous permet de conserver six points d'avance, ce n'est pas rien. Après, nos problèmes dans le jeu sont un peu inquiétants. Mais le staff est assez intelligent pour rester calme et continuer de travailler sereinement. Il reste 9 journées, un sprint d'un mois et demi. Et nous devons absolument aborder ces 9 matches comme autant de finales de coupe.