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FOOTBALLJocelyn Roux: «les calculs ne servent à plus rien»

Novak Djokovic n'a pas porté chance à Servette. Après son revers contre Vaduz (2-3), le club de la Praille voit ses chances de promotion s'éloigner pour le plus grand dépit de Jocelyn Roux.

par
Nicolas Jacquier
Salvatore Di Nolfi, Keystone

Battu à domicile par Vaduz après l'avoir déjà été une semaine plus tôt par Schaffhouse, Servette peut cette fois-ci nourrir un évident sentiment de frustration. «La déception est immense, concédait du reste Jocelyn Roux, premier buteur de la soirée. On avait fait le nécessaire pour prendre les 3 points et se relancer. Même après notre penalty raté (ndlr: arrêt de Jehle sur l'essai pas assez appuyé de Tréand), on aurait dû tenir le 1-1 au lieu d'encaisser le deuxième but.» Pour le club de la Praille, rejeté désormais à 11 points de l'échappé Vaduz, les espoirs de promotion s'amenuisent méchamment. «On a pourtant montré de belles choses, reprend l'attaquant. Jusqu'au bout, on a tout tenté pour revenir et sauver au moins un point. Dans notre situation, les calculs ne servent à plus rien. On sait que l'on travaille dans la bonne direction mais l'on voit aussi que marquer 2 buts au leader ne suffit pas pour l'emporter.»

Ce lundi soir, c'est un sentiment d'abattement qui se lisait sur les visages servettiens, y compris celui de Jean-Michel Aeby. «Au-delà du résultat, je suis pourtant fier de ce qu'a montré l'équipe. Vaduz a été grassement payé au regard de ce qu'il a produit.» Mais si Servette s'est incliné, c'est aussi parce qu'il a multiplié les approximations défensives, ce qu'il ne faut surtout pas faire devant Vaduz, connu pour la vélocité de ses hommes de pointe. Au classement, Servette n'a toujours pas décollé en 2014 alors que Vaduz et Schaffhouse se sont eux échappés. «On sait compter, le train est parti sans nous, on est distancé. Il faudra trouver les justes mots pour se relancer.»

Reste à savoir si le directoire servettien laissera Aeby les prononcer dimanche à Wil. En dépit de progrès évidents dans le jeu, le coach du SFC est peut-être plus menacé qu'il n'y paraît après ce nouveau revers subi sous les yeux de «Nole»... Six buts encaissés en 180 minutes, cela fait beaucoup pour un candidat déclaré à l'ascension. Un bilan sanctionné d'un zéro pointé pour une équipe qui carburait à la moyenne de 2,55 points avant la pause (7 victoires et 2 nuls depuis le 25 septembre).

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