Quatre jours après l'invraisemblable couac subi à domicile contre Vaduz, YB a l'occasion de frapper un grand coup sur la scène européenne en retrouvant Naples, que les Bernois, à la surprise générale, avaient battu 2-0 voici 15 jours.

«Contrairement au championnat, en Coupe d'Europe, ça va plutôt bien.» Raphaël Nuzzolo ne se contentera pas de découvrir jeudi soir le mythique San Paolo; il y croisera aussi des membres de sa famille, dont beaucoup vivent à Avellino, à une quarantaine de kilomètres de Naples.

«Toute une équipe viendra au match. Mon papa a 9 frères et sœurs. C'est dire si je ne compte plus les oncles, tantes et cousins, cousines... J'espère qu'ils me soutiendront quand même un peu! (Rires)»

Pour le Neuchâtelois du Stade de Suisse, découvrir San Paolo, une enceinte que Steve Von Bergen connaît bien depuis son long passage dans le calcio, s'apparente aussi à une remontée dans le temps, jusqu'au Naples de Maradona.

«Gamin, j'ai grandi avec cette image de Diego évoluant dans ce stade mythique, souvent comparé à un volcan. Ma famille m'en parlait sans cesse, surtout mon père. Et voilà que je vais évoluer à mon tour dans ce stade. Ça va être géant...»

Quant à l'issue de ses retrouvailles... «On a prouvé dimanche que l'on était capable de tout, reprend Nuzzolo. Après le pire, cela peut aussi être dans le bon sens cette fois. Même si le stade ne sera sans doute pas plein, Naples ne pourra pas se permettre un nouvel échec devant YB. La pression risque donc d'être énorme... Mais si l'on affiche la même discipline défensive qu'au match aller, il y a de la place pour un exploit, j'en suis convaincu.»