A la maison. René (ndlr: Matte, l'assistant de Hans Kossmann)m'a appelé car, étant malade, je n'ai pas pu m'entraîner ce matin. Je n'ai pas grand-chose à vous dire. Ce n'est pas mon rôle de juger cette suspension, de la commenter ou de me plaindre.

Je suis déçu, c'est clair. J'avais déjà manqué plusieurs matches en début de saison en raison d'une blessure (ndlr: commotion subie lors de la préparation aux Mondiaux 2012). Sept de plus, ça fait beaucoup sur une saison. Les deux dernières semaines, il y avait déjà la pause de l'équipe nationale. En tout, j'aurai donc à digérer plus d'un mois sans compétition. C'est beaucoup, c'est un coup de frein.

Après le match, je me suis arrêté vers lui pour m'excuser. Je n'ai jamais voulu lui mettre un check contre la tête. Ce n'était pas mon objectif de le blesser. Ça va tellement vite, vous savez. Je suis désolé.

Cette remarque, beaucoup me l'ont faite! Oui, je sais ce que c'est qu'une commotion. Oui, je connais parfaitement les ennuis que cela provoque. Mais encore une fois, ça va tellement vite. Ça se joue sur pas grand-chose. Il change de direction après avoir lâché son puck. Je dois couper sur lui pour l'empêcher de passer, et ce qui survient après est malheureux.

Je n'en sais rien. Je suis allé chez le docteur. Il m'a fait une prise de sang et j'attends le résultat des analyses. Je n'aurais de toute manière pas pu jouer ce week-end.