MusiqueKyasma bienvenue dans le futur!
Le trio valaisan Kyasma sort aujourd'hui son tout premier single «Symphony for Technology» et un clip futuriste.
- par
- Didier Dana
Clip vidéo réalisé par Jean-Paul Frenay.
Le trio valaisan rock Kyasma fait décidément très bien les choses. Après avoir fait appel à l'ingénieur du son John Cornfield, maître d'œuvre de certains albums de Muse et d'Oasis, c'est au tour du réalisateur belge Jean-Paul Frenay de succomber à leur univers musical et de signer le tout premier clip qui accompagne aujourd'hui la sortie du single «Symphony for Technology» sur iTunes avant la mise en vente de l'album prévue le 3 octobre.
Ce court-métrage d'anticipation colle parfaitement avec l'imaginaire de Kyasma. «Frenay que nous avons découvert sur le Web a tout de suite senti le potentiel du groupe, souligne le producteur Raphaël Mailler. Nous avons été impressionnés par les moyens mis en œuvre par lui et son équipe. Lorsque les toutes premières maquettes sont arrivées avant le tournage, nous avons découvert un travail totalement abouti. On avait peine à y croire, on croyait qu'il bluffait!»
Pas d'ego à flatter
Jamel Cencio, chanteur, guitariste, clavier et auteur-compositeur au sein de Kyasma n'a pas souhaité que le groupe apparaisse dans le visuel. «Nous ne voulons pas flatter notre ego, même s'il est bon de se montrer pour des raisons de pur marketing. Nous faisons la distinction entre le côté live des concerts qui nécessite notre présence, et l'album et le clip. La pochette du single montre un enfant, rien d'autre. C'est lui, adulte, qui apparaît dans ce film dans lequel il est poursuivi par une milice. Son corps se transforme en machine. Dans le refrain, les paroles de la chanson parlent du «cœur du petit garçon qui s'effondre». C'est une histoire sentimentale au départ qui parle de rationalité…» Reste à chacun à se laisser embarquer par la musique et le visuel de ce groupe très prometteur – moyenne d'âge 20 ans! - qui vernira son album, les 10 et 12 octobre à Crochetan (Monthey) tout d'abord puis au Théâtre de Beausobre (Morges) avec un orchestre symphonique et comme ingénieur du son venu spécialement de Cornouailles, John Cornfield en personne.