Tribunal pénal fédéralL'affaire du vol de billets de 1000 chez Orell Füssli en justice
En 2012, 1800 coupures de 1000 francs avaient été dérobées durant le processus de production, chez l'imprimeur Orell Füssli. L'un des accusés comparaît depuis mardi devant le Tribunal pénal fédéral (TPF) à Bellinzone.

L'affaire avait été l'une des plus grosses pannes chez Orell Füssli. Trois personnes avaient été accusées de vol par le Ministère public de la Confédération. L'une d'entre elles comparaît depuis ce mardi 5 mai devant le Tribunal pénal fédéral (TPF) à Bellinzone.
L'accusé, un Allemand d'origine libanaise de 44 ans, est passé aux aveux. Il n'a cependant pas de lien avec les deux autres prévenus. La cour lui reproche d'avoir dérobé entre mars 2012 et septembre 2013 des coupures inachevées pour une valeur de 84'000 francs chez son ancien employeur Orell Füssli.
Cet argent volé dans le centre d'impression servait à couvrir les coûts de la vie courante, selon les affirmations de l'accusé. Au total, l'homme a écoulé 60 à 65 coupures de 1000 francs, dont 43 ont pu être saisies entretemps.
Selon l'acte d'accusation, l'homme avait pris à la maison des coupures sans numéro de série et les complétait chez lui avec une imprimante à jet d'encre que lui avait remise un collègue de bureau depuis décédé. Il effectuait également lui-même les micro perforations des billets.
L'accusation a retenu contre le prévenu la fabrication de fausse monnaie, le vol, la mise en circulation de fausse monnaie et l'escroquerie par métier.
L'accusé a déjà passé 79 jours en détention provisoire. Orell Füssli participe au procès en tant que partie civile.