SondageL'afflux de réfugiés n'inquiète pas les Allemands
Quatre personnes sur cinq ont dit que l'immigration n'avait en rien changé leur vie quotidienne.
Le camp d'Idomeni a été évacué. Plusieurs milliers de personnes ont été déplacées vers des centres d'accueils, notamment à Thessalonique. (26 mai 2016)
A Idomeni, des heurts ont éclaté entre migrants et policiers macédoniens. Ces derniers ont utilisé des gaz lacrymogènes. (Dimanche 10 avril)
Peu après 5 heures, un petit ferry, Lesvos, et un catamaran plus imposant, Nezli Jale, ont embarqué un total de 131 personnes (Lundi 4 avril 2016).
Soixante-et-un pour cent des Allemands ne se sentent pas menacés par l'afflux sans précédent de réfugiés dans leur pays, selon un sondage publié vendredi. Ils se disent toutefois mécontents de la manière dont le gouvernement gère la situation.
Berlin pense que le nombre de réfugiés et de migrants économiques arrivant en Allemagne devrait quadrupler cette année, à environ 800'000. D'après un sondage établi par Infratest dimap pour la chaîne publique ARD, seuls 38% des Allemands se montrent effrayés par cet afflux.
Quatre personnes sur cinq ont dit que l'immigration n'avait en rien changé leur vie quotidienne. Seules 2% des personnes sondées ont dit que leur vie était manifestement affectée par le nombre toujours plus élevé de réfugiés.
Majorité en France aussi
Un sondage Elabe pour le compte de BFM TV publié mercredi a montré que les Français sont désormais majoritairement favorables à l'accueil de migrants et de réfugiés même si la question continue de diviser profondément la droite et la gauche.
Selon une autre enquête, menée par Emnid pour la chaîne d'informations N24, une majorité d'Allemands n'est pas satisfaite de la manière dont la chancelière Angela Merkel gère la crise des réfugiés.
Environ deux Allemands sur trois estiment que le gouvernement gérait «assez mal» ou «très mal» la situation. Quelque 36% trouve que Berlin n'en fait pas assez pour aider le gouvernement, tandis que 27% affirment que le gouvernement en fait trop.