Euro 2016: L'Angleterre n'y arrive toujours pas

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Euro 2016L'Angleterre n'y arrive toujours pas

Les Anglais, rejoints par la Russie au buzzer, devront encore patienter pour, enfin, commencer un Euro par une victoire.

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L'équipe victorieuse arrive en bus sur la Place du Marquis de Pombal, à Lisbonne. (Lundi 11 juillet 2016)

L'équipe victorieuse arrive en bus sur la Place du Marquis de Pombal, à Lisbonne. (Lundi 11 juillet 2016)

Rafael Marchante, Reuters
Les joueurs de la Selecçao sont acclamés par le public à Alameda D. Afonso Henriques, dans la capitale. (Lundi 11 juillet 2016)

Les joueurs de la Selecçao sont acclamés par le public à Alameda D. Afonso Henriques, dans la capitale. (Lundi 11 juillet 2016)

EPA/ANTONIO COTRIM, Keystone
Cristiano Ronaldo et ses coéquipiers célèbrent la victoire avec leurs supporters, à Alameda D. Afonso Henriques. (Lundi 11 juillet 2016)

Cristiano Ronaldo et ses coéquipiers célèbrent la victoire avec leurs supporters, à Alameda D. Afonso Henriques. (Lundi 11 juillet 2016)

EPA/ANTONIO COTRIM, Keystone

Première couleuvre à avaler pour la fausse modeste Angleterre. Les Three Lions n'ont fait que match nul 1-1 contre une faible Russie, pour leur entrée en lice dans l'Euro (groupe B). Rejoints à la... 92e sur une tête de Vasili Berezutski, les Anglais devront encore patienter pour, enfin, commencer un Euro par une victoire, ce qui ne leur est jamais arrivé en neuf participations!

Il n'y a pourtant pas eu photo, et ce dès les premiers instants d'une rencontre disputée dans un contexte tendu en raison des violences qui ont métastasé sur le Vieux-Port de Marseille depuis vendredi. Poussés vers l'avant par un public qui aurait toutefois dû s'abstenir de copieusement siffler l'hymne russe, les Anglais ont dominé les débats de long en large, mais aussi de travers.

Wayne Rooney et ses coéquipiers ont ainsi regagné les vestiaires à la pause avec un bilan de 58% de possession de balle, dix tirs contre un et six corners à zéro. Le hic: le score, toujours nul et vierge.

Manque d'idées

Redynamisée par la fougue de sa plaisante relève - Dier, Alli, Sterling et Kane étaient titulaires -, l'Angleterre a montré de belles choses, mais il lui a souvent manqué une idée. L'idée, celle qui force la décision. Interdite de cet éclair de génie qui aurait facilité sa tâche, la formation de Roy Hodgson s'en est donc remise à ses qualités physiques et techniques largement supérieures à celles de la Russie.

L'homme le plus en vue en première période a été Kyle Walker. Préféré à Nathaniel Clyne que récemment par le sélectionneur, le latéral droit, dans la continuité de sa bonne saison à Tottenham, a mis le feu dans son couloir et dans les lignes adverses.

De ses fulgurances sont notamment nées deux occasions pour Adam Lallana (7e et 22e), juste avant un retour salvateur de Georgi Schennikov sur Raheem Sterling (24e) parti seul au but. La plus belle inspiration des 45 minutes initiales a cependant été celle de l'époustouflant Dele Alli (Tottenham également/20 ans/9e cape), que Rooney n'a toutefois pas su exploiter au mieux (35e).

Coup de mou

Cette action a marqué le début d'un gros coup de mou des Anglais, jusqu'à la 71e et une reprise de Rooney encore, que le portier Igor Akinfeev a brillamment détourné... sur sa transversale. Avant cela, dans la torpeur, Joe Hart avait eu chaud à la 59e sur une tête de Dier qui s'était presque transformée en autogoal et à la 63e sur un tir mal cadré d'un rien du très intéressant Fedor Smolov (Krasnodar).

Deux alertes qui ont réveillé une Angleterre qui a finalement marqué grâce à une balle arrêtée, un splendide coup franc de Dier à la 73e. Insuffisant toutefois. La pression sera importante mercredi prochain, à Lens, au cours d'un duel très attendu à plus d'un titre contre le Pays de Galles, leader de ce groupe B.

(ats)

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