ArcadeL'appel du western
Après le catastrophique «Cartel» qui se passait à notre époque, «Call of Juarez» revient au Far West avec «Gunslinger».
- par
- Elliott Messeiller

«Gunslinger» est résolument tourné vers l'arcade.
«Call of Juarez» fait partie de ces petites licences que l'on attend toujours avec impatience. Heureusement, le développeur, Techland, semble avoir retenu la leçon du catastrophique troisième épisode, «The Cartel». Il revient à ce qui fait le succès de la franchise de jeu de tir à la première personne (FPS): l'ambiance western spaghetti et les duels yeux dans les yeux.
Le joueur incarne Silas Greaves, chasseur de primes à la retraite. Le cow-boy à la voix rauque raconte à ses compagnons de comptoir sa folle jeunesse avec une bonne dose d'autodérision et d'exagérations. C'est donc tous les plus grands noms du Far West que l'on va rencontrer: Billy the Kid, le gang Dalton et bien d'autres. On retrouve dans les phases d'histoire les grands classiques du western: saloon enfumé, fétus de paille ou serveuses en robes à froufrous.
Visez la tête
Côté gameplay, «Gunslinger» est résolument tourné vers l'arcade. Le jeu incorpore comme de plus en plus de FPS un système de niveaux. Chaque ennemi tué rapporte des points avec des bonus suivant le degré de difficulté de l'exécution: un tir à la tête rapporte plus de points qu'un tir à bout portant dans le genou. Le joueur a alors accès à trois spécialités: précision, fou de la gâchette ou corps-à-corps.
Les compétences débloquées rendent rapidement la vie du joueur beaucoup plus facile. Outre ce système de niveaux, «Gunslinger» propose peu d'innovations. On retrouve un mode ralenti et la possibilité d'esquiver certaines balles proches de celui de «Max Payne». L'intelligence artificielle laisse particulièrement à désirer. La durée de vue est elle aussi très courte: entre quatre et cinq heures.
On pardonnera volontiers à ce nouveau «Call of Juarez» ses quelques défauts grâce à son ambiance réussie, à un gameplay classique, mais qui fonctionne, et surtout à son faible prix. A ne pas mettre entre toutes les mains, tout de même.