Adeline, la jeune sociothérapeute qui accompagnait Fabrice A. a été tuée environ une heure après leur départ de la Pâquerette. Selon nos informations, elle a été emmenée dans un bois proche du centre équestre et se serait fait trancher la gorge dans la foulée.

Le téléphone professionnel d'Adeline a émis pour la dernière fois à Bellevue, le jeudi 12 septembre à 11h04. Un dernier sms avait été envoyé peu avant pour dire que tout se passait bien, indique «L'Illustré».

Rappelons que ce matin, au cours d'une conférence presse, le procureur Olivier Jornot et le chef de la police judiciaire, François Schmutz ont retracé en partie le parcours de l'auteur. Dans sa fuite, le meurtrier a emmené avec lui le téléphone privé et professionnel d'Adeline. C'est grâce à la géolocalisation du téléphone privé que les enquêteurs, vers 16h45 ont pu, ce même jour, établir rétroactivement le chemin que le meurtrier en cavale a emprunté. Vers 14h07, un signal est émis dans le canton de Soleure sur l'autoroute qui conduit à Bâle. A 15h01, le téléphone privé est localisé dans la zone frontière près de Bâle. Les deux téléphones seront retrouvés le lendemain à 16h00 à cet endroit.

La suite de la cavale? On sait que le vendredi Fabrice A. se trouvait à Szczecin, en Pologne. A 15h54, la police locale avait amendé le véhicule en stationnement.

En attente de l'extradition Au cours du point de presse, le procureur Olivier Jornot a indiqué: «On attend que l'office fédéral de la justice procède à la demande d'extradition de Fabrice A. Son retour peut varier de quelques semaines à quelques mois, selon qu'il accepte ou conteste son extradition.»