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Agressions sexuelles en ArdècheL'auteur présumé déjà condamné en 2000 pour les mêmes faits

L'homme de 32 ans avait été condamné en 2000, pour le même motif, à de la prison avec sursis, assorti d'une mise à l'épreuve pendant 3 ans, a annoncé dimanche une source judiciaire.

AFP

«Il a été condamné à de la prison avec sursis en 2000 assorti de 3 ans de mise à l'épreuve pour une agression sexuelle remontant à 1999», a expliqué à l'AFP une source judiciaire à Avignon.

Il aurait écopé d'un an de prison avec sursis, mais cette information n'était pas encore confirmée, selon une source proche de l'enquête.

Selon Europe 1, qui avait dévoilé cette condamnation dimanche matin, ce suspect serait inscrit au fichier judiciaire des auteurs d'infraction sexuelles (Fijais), ce qui n'a pas encore été confirmé de source judiciaire ou policière.

L'Ardéchois de 32 ans sera présenté au parquet d'Avignon à partir de 16 heures, a-t-on encore indiqué de même source.

Toujours en garde à vue

Il était toujours en garde à vue à Privas en début d'après-midi dimanche.

Lors d'une conférence de presse samedi, le vice-procureur de Privas, Franck Alzingre, avait annoncé que «compte tenu de la nature criminelle des faits», le parquet de Privas prolongeait la garde à vue du suspect et qu'il se dessaisissait de l'affaire «au profit du parquet d'Avignon, compétent pour la juridiction pôle de l'instruction».

Cet Ardéchois, carreleur de métier, «a reconnu être l'auteur» de l'agression sexuelle sur une fillette de 11 ans et a également avoué, de manière spontanée, avoir commis 4 autres faits de même nature dans le courant du mois de juillet dans les campings du sud de l'Ardèche.

Accusation de viol écarté

Les cinq petites victimes sont une Néerlandaise, une Allemande et trois Françaises, agressées dans des campings à Ruoms, Vogüe, Privas, Lavilledieu et Saint-Didier-sous-Aubenas, dans un secteur très fréquenté par les touristes durant l'été.

Le procureur a fait état «d'agressions sexuelles», écartant la qualification de «viol» évoquée vendredi. Le suspect avait été interpellé vendredi soir à quelques mètres de son domicile à une dizaine de kilomètres de Privas, où cet homme, divorcé selon d'anciens amis, vivait seul.

Il était activement recherché depuis l'agression sexuelle d'une fillette de 11 ans, dans la nuit du 7 août, au camping de Saint-Didier-sous-Aubenas. Un homme s'était introduit dans la tente où dormaient deux fillettes et avait agressé l'une d'elles, de nationalité française, avant d'être mis en fuite par les cris des enfants.

Elles avaient pu brosser un portrait-robot de l'agresseur --un homme brun, mince, d'environ 1,70 mètre portant un collier de barbe-- qui avait été diffusé au niveau national auprès de la police et des gendarmes.

(AFP)

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