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TENNISL'équipe de Coupe Davis a pris ses quartiers à Neuchâtel

Séverin Lüthi et ses joueurs préparent le barrage de Coupe Davis contre l'Equateur, qui ne devrait représenter aucun danger. Stanislas Wawrinka est attendu mercredi.

Qui sera No 2 derrière Stanislas Wawrinka? Marco Chiudinelli (à g.) ou Henri Laaksonen (à dr.)? Le capitaine Severin Lüthi (au centre) tranchera quand le joueur vaudois aura rejoint le groupe.

Qui sera No 2 derrière Stanislas Wawrinka? Marco Chiudinelli (à g.) ou Henri Laaksonen (à dr.)? Le capitaine Severin Lüthi (au centre) tranchera quand le joueur vaudois aura rejoint le groupe.

L'équipe de Suisse de Coupe Davis a pris ses quartiers à Neuchâtel, où elle affronte dès vendredi l'Equateur en barrage pour tenter de sauver sa place dans le Groupe mondial. Stanislas Wawrinka est attendu mercredi.

«Nous prendrons notre décision en fonction de la récupération de Stan», a répondu Severin Lüthi, capitaine des Suisses, à la question concernant celui qui épaulera le Vaudois en tant que no 2.

Plusieurs scénarios en tête

Rentré lundi chez lui, le demi-finaliste de l'US Open a eu droit à quelques jours de repos supplémentaires après sa magnifique quinzaine new-yorkaise. «Nous n'avons pas de doute concernant sa participation. La question sera toutefois de savoir s'il pourra jouer trois jours de suite», a ajouté Lüthi.

Le coach bernois s'est néanmoins montré confiant: «Stan est certes très fatigué, mais c'est un joueur qui récupère vite en général. De plus, même s'il n'avait encore jamais atteint les demi-finales à l'US Open, il a déjà dû enchaîner avec la Coupe Davis après un quart de finale à New York», a-t-il rappelé.

Malgré tout, Severin Lüthi veut attendre de revoir le no 10 mondial avant de désigner l'autre joueur qui évoluera en simple. «Nous avons plusieurs scénarios en tête. Mais avant de trancher, nous voulons voir comment Stan se sent sur le terrain», a précisé Lüthi, qui devra choisir entre l'expérimenté Marco Chiudinelli (ATP 164) et la jeunesse incarnée par Henri Laaksonen (ATP 203), tandis que Michael Lammer (ATP 363) et le néophyte fribourgeois Adrien Bossel (ATP 363) semblent condamnés au rôle de sparring-partners.

Aucun risque

Quelle que soit sa composition à la Patinoire du Littoral, l'équipe de Suisse ne semble courir aucun risque face à l'Equateur, qui s'appuie sur les modestes Julio Cesar Campozano (ATP 295) et Emilio Gomez (ATP 340). «Il est vrai que nous avons été chanceux avec le tirage au sort et que nous sommes clairement favoris», a reconnu Lüthi.

«Nous n'allons toutefois pas commettre l'erreur de les sous-estimer. Je connais peu ces joueurs. Mais je sais par exemple qu'Emilio Gomez a réussi de bons résultats sur le circuit universitaire américain et qu'il vaut mieux que son classement actuel», a-t-il dit à propos du fils d'Andres Gomez, le vainqueur de Roland Garros en 1990.

(SI)

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