Election à suspenseL'Italie attend de connaître son nouveau président
Les grands électeurs ont entamé vendredi le 2e tour pour désigner le nouveau président italien. Il faut réunir les deux tiers des voix. A partir du 4e tour, prévu samedi, la majorité simple de 505 voix suffit.

Les grands électeurs votent depuis jeudi pour désigner le nouveau président italien.
Les grands électeurs ont recommencé vendredi à défiler dans les isoloirs de la Chambre des députés à Rome pour le deuxième tour de l'élection présidentielle. Les votes blancs devraient encore largement dominer.
Lors des trois premiers tours, il faut réunir les deux tiers des voix des 1009 grands électeurs. Aussi le vote compte-t-il surtout à partir du quatrième tour, prévu samedi, quand la majorité simple de 505 voix suffit.
Le chef du gouvernement Matteo Renzi a appelé jeudi les élus de son Parti démocrate (PD) à voter blanc aux trois premiers tours puis à élire Sergio Mattarella, un Sicilien à la réputation de droiture mais quasi inconnu du grand public. Ce dernier ne s'est d'ailleurs pas encore exprimé dans les médias.
Ce choix met à l'épreuve la relation établie par le jeune chef du gouvernement avec Silvio Berlusconi, qui l'a pourtant aidé ces derniers mois à faire passer certaines réformes combattues par l'aile gauche du PD. L'ex-Cavaliere a appelé les élus de son parti Forza Italia à voter blanc à tous les tours de scrutin.
Le PD dispose de 415 grands électeurs, auxquels s'ajoutent plusieurs dizaines d'élus d'autres groupes proches. Vendredi, les médias italiens se perdaient encore en conjectures sur les formations susceptibles de permettre à M. Mattarella d'atteindre les 505 voix nécessaires.